| mine. [y.j]

Chapitre 1

| Mine.

— Je devrais le nombre d'heures que j'ai passé à fixer le plafond blanc et froid de ma chambre, en espérant ne plus entendre les disputes de mes tuteurs qui ne tarderaienr pas à monter pour m'annoncer le pire. Ces gens méprisables que j'ose appeler "papa" et "maman". Mais c'est écrit sur les papiers, papiers que je n'ai pas signé.

Les coups retentirent à ma porte et je laissais échapper un "Entrez" de ma bouche faible. Mes "parents" entrèrent en gardant une distance d'un mètre entre eux comme si ça allait les empêcher de se battre dans ma chambre à peine un mot prononcé.

—  Jun chérie, tu veux bien nous écouter cette fois ? a soupiré ma mère

— S'il te plaît c'est important. a renchéri mon père

J'enlève les écouteurs que j'avais placé sur mes oreilles en m'attendant au pire avant de me relever vers eux.

Mon père empeste l'alcool, et j'aperçois encore les griffures sur ses mains, après qu'il est frappé dans le mur. En revanche, d'énorme cernes creuses le visage de ma mère, ainsi que son odeur de cigarettes qui empeste.

— Quoi ? j'ai soufflé

— Tu sais, ton père et moi rencontrons des petits problèmes financiers. Rien de grave, je te le promets, mais on a du se résoudre à prendre une grande décision. ma mère a commencé, en triturant nerveusement ses doigts

— Nous allons te renvoyer dans un pensionnat. l'a coupé mon père, d'un franchise implacable

Mon cœur s'arrêta de battre pendant de battre pendant quelques secondes.

Quoi ?

Ma mère s'est approché, et à poser sa main sur mon épaule, dans un but réconfortant.

— Tu sais, ce n'est pas à cause de toi que l'on fait ça. On pense juste que l'atmosphère de cette famille serait bien mieux si nous étions à l'aise financièrement parlant.

Mais, y-a-t-il toujours une famille, si je n'en fait pas parti ?

— On ne te renverra pas dans le même orphelinat, car celui près de chez nous à fermer. Nous sommes obligés de t'envoyer dans une ville aux frontières.

Je m'arrête alors que je commençais à me lever vers mon bureau, sans rien comprendre. Ils veulent me faire quitté ma ville pour aller ailleurs ? Pour quelle raison, le fait qu'ils reconnaissent qu'ils sont des parents horribles ?

—  Vous vous fichez de moi là ?

— Que ce passe-t-il Jun ? a grogné mon père

Une boule se forma dans ma gorge. Encore une fois, ce sont les noms qu'ils m'ont choisis sur le papier, sans se soucier de mon identité.