Chapitre 4

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— Je me réveille à cause du bruit que font mes charmants voisins qui vient  me sortir du coma que j'avais entamé car ma chambre était dépourvue d'isolation

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— Je me réveille à cause du bruit que font mes charmants voisins qui vient  me sortir du coma que j'avais entamé car ma chambre était dépourvue d'isolation. Tant pis, de toute façon il faut que je me lève pour aller trouver une tenue pour l'entretien.

Une fois ma douche froide prise, mes vêtements enfilés et mon sac à dos paré, je sors de la pièce, confiante, et m'engage dans les couloirs. Il doit être deux heures du matin car la lune trône encore dans le ciel. Les boutiques qui commencent tôt ouvrent à peine leurs portes mais pour la plupart ce sont des restaurants. En attendant l'ouverture des grands magasins de vêtements je me balade dans les ruelles de Séoul en oubliant pas de mémoriser chaque endroit où je passais. Malgré ça, mon sens de l'orientation incroyable n'a pas joué et je me suis un peu perdue au fur et à mesure.

Dans ma tête je me disais que tout allait bien, j'avais toujours mon téléphone chargée sur moi et un GPS. Alors je continue de marcher, marcher dans les ruelles sombres de la vlle. Lugubres, vides et un peu puantes pour le coup. J'entends des pas et des craquements derrière de temps en temps mais ça ne m'inquiète pas plus que ça car je me trouve dans un quartier sécurisé parce qu'il était près du centre ville.

Alors comme depuis une heure maintenant, je marche sous les étoiles en frissonnant. Je sentais bien que le tee-shirt et le jean que j'avais mis n'allait pas vraiment faire l'affaire. Mes cheveux protégeaient mes épaules et mon masque couvrait ma bouche mais le froid s'engouffrant quand même dans mes vêtements, je décides de m'asseoir.

Un petit banc isolé au coin d'une rue avec un lampadaire grésillant. J'allume mon téléphone en regardant où je pourrai faire mes emplettes et je trouve à peu près une cinquantaine de magasin au alentour. Un individu s'assoit à côté de moi me sortant de ma rêverie. Je repose les yeux sur mon téléphone en ignorant son existence.

~{•}~

Vingt bonnes minutes passent gentiment mais je commence vraiment à être fatiguée de rester assise alors je me lève et me dirige vers un des grands magasins qui est à deux pâtés de maisons. Bizarrement, l'homme à côté de moi se lève en même temps et se dirige dans la même direction.

Mon cœur s'accélère un peu lorsque quand je décide de tourner dans une ruelle pour voir si il me suit vraiment, il tourne à son sort. Je zigzague entre mes petits appartements, mais l'homme ne me lâche pas d'une semelle. Que faire ? Appeller la police ? Essayer d'aller voir les gens dans la rue ? Non non non calme toi Yujin tout va bien et tu n'as rien à craindre. C'est ton imagination qui joue des tours à ton cerveau juste pour te faire peur comme dans tes stupides films d'horreur que tu as l'habitude de regarder.

Ma conscience de paranoïaque prend le dessus et j'accélère le pas en espérant le perdre de vue. Au début je marche rapidement, trop tranquillement même, puis je commence à trottiner car l'homme se rapproche de plus en plus de moi, et je finis par courir entre les rues, l'homme toujours derrière moi.

Le ciel s'acharne sur moi, car je m'engage dans le chemin le moins sécurisé du monde ; une impasse. Un fichue impasse, un cul de sac, devant moi se dressait un mur et l'homme derrière moi.

— Retourne toi ma jolie qu'on puisse voir ton visage.

Ce sont les premiers mots que j'ai entendu avant que tout bascule.

Mon sang se glace, mon esprit est figé. Des milliers d'informations défilent dans ma tête sans pour autant m'aider. Je me retourne lentement en baissant la tête.

— Ah, comme on se retrouve ma belle. énonce une voix familière 

Je relève la tête, cette voix m'était étrangement familière. Devant moi se dressait l'imposture du train que j'avais pris la veille, Beong-Seok.

— Ah... Rebonjour.

— Pourquoi tu trembles ? Voyons, tu n'as pas à avoir peur avec moi chérie. susurra-t-il

Je murmure un faible "ferme la" qu'il ne put pas entendre puisqu'il était trop occupé à me fixer comme un morceau de viande.

— Bon bah je vais y aller. Au revoir.

Je m'avance en essayant de passer à côté de lui mais l'intéressé, lui, pose une main sur mon épaule que j'enlève d'un mouvement sec. Je continue mon chemin en tremblant comme une feuille en plein vent. Je sentais toujours sa présence derrière moi comme une sangsue. 

Soudain, un bras se posa sur mes épaules et me pris contre le torse de son propriétaire. J'avais envie de crier, pensant que c'était Beong-Seok, mais quelque chose me retint. J'observais la main qui m'avait tiré, et je reconnu une petite marque, une cicatrice que j'avais déjà aperçu auparavant.
Je levais les yeux, couvrant ma bouche pour faire, tandis que l'inconnu me fait signe de me taire.

— Tu vas bien mon cœur ? demanda une voix douce

Je secouai la tête sans rien comprendre et l'inconnu se retourne en enlevant sa capuche.

C'était lui, l'homme aux cheveux noirs.

Yang Jungwon.

Il fit fasse à Beong-Seok en rigolant nerveusement. Il s'approcha à peine quelques centimètres de lui et lui chuchota quelques choses à l'oreille que je n'arrivai pas bien à entendre. Je m'apprête à courir le plus vite que je peux mais je me sens soudain perdre mes forces. Tout devient lent autour de moi. Ma tête tourne, je me sens tomber.

??? : Pardonne moi...

1424 mots.

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| mine. [y.j]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant