prologue - Elías

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Bonjour bonjour, je vous souhaite la bienvenue dans cette lecture, en espérant que vous l'apprécierez :)

TW
Mais avant que vous ne commenciez ce livre, je tiens à préciser qu'il abordera plusieurs troubles, comme le trouble alimentaire (boulimie, anorexie, etc...) et le trouble anxieux (crise et attaque de panique, etc...) ainsi que l'auto-mutilation (mais peu abordé je pense), alors si c'est un sujet qui vous met mal à lire, je vous en prie, épargnez-vous ça et stoppez la lecture de ce livre. Et si vous avez besoin de parler, mes messages seront toujours ouverts.

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- Bonjour monsieur, fait un homme en se baissant comme si j'étais un roi.

Remarque, c'est un peu ce que je suis.

Hier, j'ai tout juste eu 21 ans. Je suis allé le fêter dans une boîte de nuit et je me suis tapé trois stripteaseuses en même temps, Elías Mulligan ne fait jamais dans le classique. Étant le seul prochain successeur des Mulligan, je suis celui qui reprend le titre de chef aujourd'hui. Mon père étant mort, ma mère n'ayant plus l'envie mordante de s'en occuper et ma tante Carita, la sœur de mon père, ayant une fille de 17 ans, il n'y avait pas d'autre option que moi. Et ça me convient parfaitement. Je suis fait pour régner sur quelque chose.

Qui dit chef, dit aussi mariage. Aujourd'hui, j'épouse la fille de la mafia Norvégienne pour conclure une entente entre nos deux pays souvent en guerre par le passé. J'ai aperçu une photo d'elle, et c'est une déesse. Je compte bien prendre mon pied avec elle, enfin toujours « si elle en a envie, bien sûr » comme me l'a si bien répété ma mère.

Tiens, parlons-en de ma mère. Neala Mulligan. Cette femme a su se montrer téméraire et affronter la maladie avec moi. Elle a tué mon père un matin alors qu'il faisait une crise de schizophrénie et bien que je ne sois pas atteint de la même chose que lui, je souffre de démences et ça m'arrive souvent de faire des crises psychotiques, peut-être parce que ma mère était enceinte de moi au moment où mon père l'a fait souffrir. Elle a été là pour moi alors que les maladies me rongeaient, alors que je tentais de lui faire du mal pour me sentir bien, et aujourd'hui je serais sans doute devenu aussi cinglé que mon père si elle n'avait pas été là, bien qu'elle me gratifie toujours d'une claque derrière la tête à chaque fois que j'utilise ce terme pour le décrire.

Elle m'a parlé de lui, mon père. Cet homme schizophrène et bien plus encore, Bhaltair Mulligan. Et pour être honnête, elle aura beau me l'expliquer dix milles fois, je n'arriverais jamais à comprendre comment est-ce qu'elle a pu tomber amoureuse de lui. Je ne suis pas un saint, je tue et je torture, et parfois même rien que pour le plaisir. Mais ma mère m'a appris à ne jamais toucher aux femmes, sauf bien évidement si celles-ci sont des ennemies ou s'en prennent à moi les premières. Elle, elle a beaucoup souffert avec mon père. Bien qu'il ne l'ait jamais frappé par peur de l'abimer, il lui a fait bien pire. Je pense notamment à cette cicatrice qu'elle a sur le ventre, où on peut distinctement y lire le prénom de mon père. Elle dit qu'il lui tient compagnie, et je la trouve folle. Ma mère, elle aussi est schizophrène. C'est un stade beaucoup moins avancé que celui de mon père apparement, mais ça lui arrive parfois d'entendre des voix.

À ma connaissance, elle ne s'est jamais remise en couple avec aucun autre homme. Elle a déjà flirté mais sois les hommes la trouvaient dérangée, sois ils jugeaient ce « côté sombre » que semble abriter chaque membre de cette famille.

- Alors, prêt à devenir un homme ? lance Liris, ma cousine et aussi la fille de Carita.

- C'est pas moi le puceau ici, pucelle.

The Mafia's Wedding LIVRE ÉDITÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant