Oublier (Pas terminer)

Chapitre 3

  Voilà que la nuit fut plus courte que prévu, comme à son habitude Julie n'arrive pas à dormir convenablement, pour causes ses cauchemars qui font allusion à son passé quelque peut tourmenter. Elle se leva comme si rien ne s'était passé, Julie avait pris pour habitude de passer outre, de ne jamais y repensé autant à son passé qu'à ses cauchemars. Car pour elle, c'était la pire façon de mal commencer une journée et donc de commettre une erreur.

  La première debout, elle va à salle d'entrainement pendant environs une heure ou deux le temps que tout le monde se lève puis va ce douché et ce changé. Puis une fois préparé pour la journée à venir, elle descend rejoindre les nouveaux et les autres a la cuisine.

  Lyla était aussi debout, enfin du moins en apparence, non seulement elle a la tête dans les chaussettes, mais le moral y est aussi. Julie la détaille du coin de l'œil et voyait bien que ça n'allait pas, bien que cela fasse maintenant cinq mois que Julie l'a libérée de sa maîtresse, cette dernière n'arrive pas à passer outre.

  Tout le monde sait que c'est normal, part ailleurs ce n'est pas la seule à ne pas avoir le moral, les nouveaux aussi n'allait pas fort. Bien que sur le coup de l'adrénaline, ils étaient contents de s'être libérés, les blessures passées resurgissent puisque l'adrénaline était redescendue. 

"Tu devrais te reposer aujourd'hui, prend ta journée..." Dit Julie en regardant Lyla fixant son bol sans vraiment regarder ce dernier.

"Tu sais très bien que c'est en restant à rien faire que je vais passer outre." Dit-elle le plus froidement possible sans la regarder.

"Je sais aussi que c'est dans ces conditions-là que la plupart sont morts, bousculé par leurs émotions, leurs décisions n'est pas réfléchie. Rétorque Julie encore plus froidement que pue le faire Lyla. Alors si tu veux t'occuper, prends les nouveaux sous tes ailes ou vas à la salle, je ne sais pas. Mais pas de sortie en dehors du village pour toi aujourd'hui !"

"Très bien..." Souffle Lyla en se levant, débarrasser son bol.

  La matinée se déroule malheureusement sous la paperasse pour Julie qui bien qu'ils soient aveugles aux yeux de la société avait quand même une quantité astronomique de documents et papiers a réglé. Pendants ce temps Lyla se défoule comme lui a conseillé Julie la salle d'entrainement en y laissant un peu plus sa souffrance à chaque coup.

  Une fois la matinée terminer, les nouvelles temps attendus sont enfin arrivé aux oreilles de Julie, impatiente, elle se met à chercher Marc partout. Elle finit par le trouver à l'infirmerie en train de discuter avec l'elfe d'hier, encore un choix, il ne l'a pas vue venir alors toque à la porte bien que celle-ci soit déjà grande ouverte, ce qui fait sursauter Marc. Et alors qu'il allait faire toujours la même remarque, elle se permet de le couper.

"Je sais, tu vas dire comme a ton habitude : « Je t'ai déjà dit d'arrêté de me faire peur comme ça, je ne veux pas mourir d'une crise cardiaque après tout ce que j'ai vécu » Récite-t-elle ironiquement. Bref, on a des infos."

  Il se lève brutalement, excuses l'elfe de devoirs mettre fin à leur conversation ainsi, mais lui de revenir quand il a fini. Accompagnée de Marc, Julie va donc dans son bureau à l'abri des oreilles indiscret. Elle le laisse s'installer à sa place, même si cette place, derrière le bureau, est censé être symbolique, après y être passé toute une matinée, se n'est pas ça qui lui gâcherait la vie, loin de là.

"J'écoute, lance les infos !"

"La réunion a lieu dans quatre jours, à onze heures précisément."

"Mais c'est super, ça nous laisse le temps de nous repos..."

"Préparer... La coupe t'elle avec un regard froid. Oui, ça nous laisse le temps de nous préparer. Je demanderais aux hommes et aux femmes de tous se retrouver dans la cour de récré, leur expliquant la situation, je leur ferais passer un test pour savoir qui parmi les 96 d'entre nous serons choisis pour faire partie de 15 qui viendront avec moi. La mission durera une semaine au total, il y aura peu de temps de dormir, de manger, je veux les plus résistants !"