Chapitre 1

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Qu'il faisait beau en plein Chemou, le soleil brillait et les enfants jouaient dans les dehors du palais-royal. Parmi eux se trouvaient la belle Amhès-Nefertary qui semblait ne pas être d'accord sur un point.  Pourquoi  Ahmôsis n'était toujours pas présent ?

La petite princesse n'était âgée que de 10 ans son frère en avait 12, et bien qu'ils étaient si proches avant; c'est dernier temps
Ahmosis était quelque peu distant avec elles. Mais il était toujours ce garçon drôle et courtois qu'elle aimait tant, cependant il était bien moins joueur qu'auparavant.

Son autre frère, qui lui avait 14 ans n'allait pas tarder à se marier d'après les dernières nouvelles, son nom été Ahmosé-Sipair.
Les jeux avec lui étaient toujours de courte durée. Malgré son jeune âge, il était un garçon élancé, le visage sévère de par ses yeux noir percant qui contrastait avec son nez aquilin. Il n'avait jamais été le frère favoris de la princesse, et après quelques instants de jeu, elle se résolut à laisser son aîné seul.

Elle rejoignit son père, Seqenenrê Tâa, Pharaon au coeur des ragots de la noblesse égyptienne de par son âge avancé.
Pharaon n'était plus le souverain qui était monté sur le trône des années plus tôt. Cette toujours avec l'air robuste et le regard perçant, en réalité cela n'était qu'une carapace car même le demi-Dieu, se doutait qu'il ne faudrais pas encore attendre longtemps avant qu'il ne rejoigne Oisiris. Il espéré  juste que son cœur soit assez léger sur la balance, malgré tout se sang sur les mains, déversé durant les nombreuse guerre qu'il avait mené au cœur de sa vie. Le quarantenaire n'avait pas réussir à s'accommoder à cette vie remplie de violence et il était similaire à un homme de 60 ans, de part son apparence à son état d'esprit endurcit.

Après que ses conseillers lui est  fait part de quelque mauvaise nouvelle, Pharaon s'adressa à sa fille, qu'il l'aimait cet enfant...
Ses bouclettes noires qui lui tombaient sur le visage lui donnant des aspects de sauvageonne d'après son épouse lâhhoteb 1er, plaisée pourtant au souverain qui aimer cette joie de vivre et regretter cette insouciance qu'il avait lui-même eut enfant. Il avait été baigné dès son plus jeune âge, lui aussi, dans les conflits qu'imposait les occupants Hykonôs. Ceci gouvernait dans le Delta du Nil pendant que le pharaon lui régnait depuis Thèbes sur la Haute-Égypte. Et cela devait changer. Il aurait voulu cela sous son règne, mais cela semblait trop tard. Sa volonté à présent était que son fils y parviennent.

Mais pour l'instant, sa seule source de réconfort était placée sur ses genoux, la belle Amhès-Nefertary, son enfant, futur reine il l'espérait. Cependant, cela n'était pas simple il fallait seulement qu'elle accepte d'épouser son frère.

-Père, Penh-eb m'a informé d'un banquet. Vais-je devoir encore devoir  de t-elle perte de temps ? Ou pourais-je poursuivre mon aprentissage de la lyre ?

-Ce vieillard est bien informé. Je te demande de faire acte de présence ce soir ma fille. Tu aura tout le temps qu'il faudra pour développer tes connaissances musicales plus-tard.

-D'accord père, je m'en accomoderais.

Puis elle finit par faire une fine réverance. Et quitta les appartements de son père pour rejoindre les siens. La où une esclave l'attendait pour s'occuper de son apparence et lui faire sa toilette.

Le soir même, une bonne partie de la noblesse égyptienne était présente au  somptueux banquet. La bonne humeur était présente, cela faisait longtemps que le Pharaon n'avait pas eu moral aussi haut. Et aucune réception ne pouvait se faire sans le demi-Dieu qu'était Seqenenrê Tâa.

Cependant une présence mystérieuse était installée, un verre de vin chaud à la main. Encouragent les danseuses à poursuivre leurs danse endiablées.

-Il se nomme Apophis, ne tente rien je sais que tu es dotée d'une grande bouche. Il est malgré père, aussi puissant que lui. Hier, notre père a reçut une étrange lettre de sa part, une lettre lui demandant de chasser les hippopotames de son étang, leurs bruit le dérangeant.

-Quel culot à t-il ce fichu hyksôs . Mais cela ne m'apporte peux. Les hippopotames sont sacrés, s'ils le dérange, rien ne le pousse à rester sur nos terres.

-Ô ma cher Amhès, tu es bien naïve. Mais je ne t'en veux pas, tu es de si bas-âge. Cela est l'occasion pour Apophis d'affirmer sa souveraineté. Il veut ridiculiser notre père, je ne laisserai pas. Non moi Ahmès-Hénouttamehou, fille de Amhès-Inhapy, ne laissera pas cela se produire.

-Cesse. Tu n'es que fille de concubine, si père le pouvait tu n'existerais même pas.

-Détrompes-toi, père a aimé ma mère.

-Oui, une nuit. Nuit d'amour fou, je n'en doute point. Je te laisse ma bâtarde de demi-sœur.

Et sur ce pas elle rejoignit Pharaon.

Amhès-Nefertary: l'amour au bord du Nil Où les histoires vivent. Découvrez maintenant