. Céder Aux Chants Des Sirènes
J'arpente l'allée fleuri du collège avec stress. Aujourd'hui c'est la rentrée des classes et le fait que je sois nouvelle intensifie mon mal-être, je cherche du regard ma classe sur le panneau à l'entrée, mon regard se perd dans les classes de troisième, le vent est froid et souffle fort, quelque gouttes tombent du ciel et s'écrasent sur le bout de mon nez. Je lève les yeux vers les nuages et constate qu'il ne fait vraiment pas beau ce matin. Je cours me mettre à l'abri dans le hall et entreprends d'observer les autres élèves en attendant la sonnerie, des sixièmes courent dans les couloirs avec joie, un garçon aux cheveux blonds s'exclame qu'il est dans la même classe que sa pote Alice, je pense qu'ils sont en troisième eux aussi. Je me triture les doigts hésitante d'aller les rejoindre mais à la place je me fais bousculer par une pétasse et son petit toutou qui la suis dans les couloirs, ils ne prennent même pas le temps de s'excuser et continuent leurs chemins. Cette rentrée s'annonce mal pour le moment.
La sonnerie retentit dans mes oreilles et je me dirige vers ma classe, en ouvrant la porte je constate que quelques élèves sont déjà assis, je les dévisage, la brune de tout à l'heure se remet du rouge à lèvres et son chien robuste est penché sur son bureau et parle avec elle. Je passe derrière eux et me faufile entre les tables et m'assois au fond près d'une fenêtre et du radiateur; C'est définitivement la meilleure place si tu veux passer une bonne année, si tu t'ennuies tu laisses tes pupilles planer entre les arbres, tu regardes les feuilles valser au grès du vent.
Les élèves s'engouffrent dans la classe les uns après les autres et discutent entre eux, je préfère attendre que t'entamer les conversations avec les autres. Après un moment un prof rentre dans la classe et se présente, il distribue des feuilles et se racle la gorge.
- Cette année on accueille une nouvelle élève dans la classe ! Lève-toi et présente-toi s'il-te-plaît. Je me lève avec difficulté et commence à parler en essayant de ne pas bégayer.
- Euh, bonjour je me présente je m'appelle Maya Oneal. Dis-je timidement La prof indique aux autres élèves de se présenter à leur tour. Une blonde se lève du premier rang et se tourne vers moi et me sourit.
- Je me présente je m'appelle Alice Jepsen, tu peux compter sur moi si tu te sens perdu ! Elle se rassoit avec élégance, certains garçons la regarde avec émerveillement. Je continue d'écouter les autres m'apprendre leur nom, la fille qui se mettais du rouge à lèvre tout à l'heure s'appelle Angèle, elle est serte belle mais elle me lance un regard noir en rejoignant sa chaise, le garçon qui lui parlait s'appelle Félix, je ne les connais pas encore mais ils ne me disent rien qui vaille. Un autre mec à la peau mate et les cheveux bouclés poursuit, je crois qu'il s'appelle Sam mais j'écoutais déjà plus, mon regard était attiré par un blondinet à quelques places de moi, sa tête est avachit sur sa paume de main, ses cheveux court et lisse lui allait parfaitement on aurait dit une décoloration car ses sourcils était au contraire foncé. Mes yeux continuaient de se perde dans ses cheveux qui reflètent le soleil quand je remarque qu'il se dégage de la table pour se lever à son tour.
- Moi je m'appelle Gaby Féret. Me dit-il. Il me dévisage à son tour et nos regards se croisent, je détourne les yeux, gêné. D'autres personnes se présentèrent après ça, Olympe qui est une charmante fille et plein d'autre dont je n'est pas retenu le prénom. La matinée continua calmement, à certains moments je me surprenais a fixé le blond, à dessiner le contour de son visage avec mes prunelles, à regarder ses narines s'écarter en rythme avec mes respirations et a chercher chaque défaut de sa joue.
Quand la sonnerie sonne enfin je débarrasse mes affaires précipitamment pressée d'engloutir mon repas mais je suis arrêter dans ma course par Alice.
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Démence
RomanceJ'avais une vie plutôt heureuse, je m'épanouissais malgré le divorce soudain de mes parents et m'habituais vite à ma nouvelle vie. Alors pourquoi? Pourquoi avait-il fallut que je perde la mémoire, m'obligeant à subir mes propres erreurs du passés.