Le berger protecteur

Chapitre 1

PDV extérieur

Au fin fond du pacifique là où aucune terre n'est à l'horizon, dans un bateau armé comme un bunker se trouve, dans les profondeurs des entrailles ferreux, un groupe de personnes habillé d'une tenue orange attaché des pieds à la tête. Hors dans l'obscur cale un jeune homme se distingue du groupe, il est plus petit avec une peau laiteuse remplie de tatouage les cheveux court teintés d'un blond sale avec des yeux marron comparé aux autres il a un air plus enfantin et fragile mais derrière ses yeux vides nous pouvons voir un vécu plus affreux et avec plus d'expérience.

PDV ???

*baille*

???- hey gamin, murmure un homme a ma gauche, qu'est-ce que tu as fais pour qu'on t'envoie dans la prison Dark Pearl.

Après avoir écouté la question d'une oreille je soupire alors que l'homme qui doit avoir dépassé les quarante ans attendait une réponse mais je ne réponds rien et à la place je me met à chantonner une vieille comptine que ma mère me chantait enfant avant que tout arrive. La mélodie fait échos dans toute la cale jusqu'à atteindre les oreilles des plus sourds faisant frissonner certaines personnes, je tourne la tête vers un petit trou dans la coque du bateau nous permettant d'apercevoir les vagues s'entrechoquant contre le bateau. Des murmures de mécontentements viennent jusqu'à mes oreilles mais ne m'arrêtant pas pour autant seul un sourire ressemblant plus à celui d'un enfant vient s'étirer sur mes lèvres, des gardiens entrent mais ne disent rien sur ma comptine seul un « on va bientôt arriver » sort de leurs lèvres et ils s'en vont bien vite sûrement ne voulant pas rester avec des prisonniers plus longtemps qu'il n'en faut. A l'horizon une falaise apparaît seulement illuminer par les éclaires de la tempête mais cette falaise n'est pas une simple falaise comme les autres. Le bateau vient vite accoster, faisant sursauter les autres dans la cale, des hommes en costume noir avec des vestes imperméables obscures nous attendent depuis l'extérieur parlant avec le gardiens en chef du bateau. Ils paraissent effrayant aussi monstrueux que la faucheuse elle-même faisant peur même au croque-mitaine. Les hommes et femmes enchaîner tremble d'anticipation attendant déjà les chiens gardiens de l'enfer qu'est cette prison, oui enfer car personne n'y rentre sans avoir fait les pire atrocité ou n'en sort sans y laisser la vie. Elle porte le nom de Darkpearl mais parmi les rumeurs que j'ai pu entendre elle est aussi appelée la dernière destination ou encore la maison de Baba Yaga. Je ricane sans le vouloir en écoutant les histoires se racontant entre les prisonniers mais alors que les histoires sur des monstres mangeurs d'âme circulent un des hommes que j'ai pu apercevoir en dehors du bateau entre en reniflant dédaigneusement.

???- je vous souhaite la bienvenue à la prison Darkpearl, dit-il avec un sourire amusé, votre nouveau chez vous pour le restant de vos jours.

Il ricane en sortant laissant les deux gardiens, qui nous surveillaient depuis le début du voyage, nous détaché de la coque du bateau et nous oblige à vite circuler pour ensuite suivre le gardien de la prison. Nous montons les marches en bois craquant à chaque poids passant sur ces dernières la pluie se fait moins forte à l'extérieur alors que les nuage précédemment noir commence à se disperser pour laisser place à quelques rayons du soleil. Lorsque nous arrivons sur la terre ferme le chemin ne s'arrête pas ici puisqu'un sentier apparaît nous emmenant devant une porte en métal faisant les deux mètres de haut blindé. Cette entrée est bien pire qu'une forteresse imprenable elle est facile à laisser entrer mais impossible à sortir. J'admire avec des étoiles dans les yeux gardant mes pensées plus que créatif à l'intérieur de ma tête alors que la porte s'ouvrait donnant à première vue sur une obscurité presque aussi insupportable que le néant mais c'est en entrant que l'espace devient aussi lumineux que lorsque le soleil est présent. Ça a une apparence chaleureuse mais les barreaux sur les fenêtres viennent nous rappeler dans quel endroit nous sommes tombés. Le gardien qui nous guidait avec ses compagnons sortent de la pièce par une porte en bois sombre nous laissant admirer la splendeur et luxueuse pièce.