kinnporsche the series version en français

Chapitre 17: Souvenir Constant

-----Porsche-----

"Hey Kinn,"
murmurai-je aussi doucement qu'une plume, attirant son attention alors qu'il se lavait les mains sur le lavabo.

Ses yeux se sont rapidement levés vers moi à travers le miroir en verre et lentement, le coin de ses lèvres s'est transformé en un sourire coquin.
.
Je suis resté là, surpris et abasourdi pendant environ une minute, avant de reprendre conscience et de tourner rapidement la tête, essayant de bouger mes pieds et de passer à côté de lui.
Mais ensuite, une main attrapa mon bras et une autre tira mes cheveux, d'une
douceur douloureuse et pourtant suffisamment puissante pour me faire trembler et me retourner vers lui.

« Tu ne vas pas me saluer ?

Je l'ai tiré à la hâte, mais ses doigts étaient constamment collés à mes cheveux.

"Qu'est-ce que tu veux?"
demandai-je en détournant mon regard pour ne pas le regarder directement dans les yeux.

Mon corps se tendit immédiatement à sa proximité.

« Hé... c'est moi, pas un fantôme. Pourquoi es-tu si pâle ?
dit Kinn dans un petit rire étouffé.

Son visage avait cette suffisance familière et son sourire que je détestais tant.

« Je vais retourner chez mes amis.
J'ai dit prêt à partir mais Kinn a mis son bras autour de ma taille pour m'arrêter.

Je me retournai pour le fixer plus fort. La colère dans mes yeux le fit reculer et je tressaillis sous le mouvement. On ne la fait Pas à moi, il souhaitait se rapprocher, mais il n'avait aucune chance.

"Comment vas-tu ?"
Il m'a demandé d'un ton plat.

"..."

J'ai levé ma main de sa poignée et je l'ai mise dans ma poche, essayant toujours de résister à ses yeux.

"On dirait que tu es guéri, je viens de voir cette femme sortir de ta cabine."

Je n'ai pas remarqué quand ni comment Kinn a réussi à me coincer en avançant pas à pas vers ma direction et j'ai continué à reculer jusqu'à ce que mon dos frappe la porte du cubicule.
D'une façon ou d'une autre, mon corps lui répondait automatiquement. En fait, j'avais la chair de poule partout dans mon corps chaque fois qu'il prononçait un mot.

-- Qu'est-ce que tu fais?

La paranoïa profonde et l'anxiété engloutirent mon esprit qui prenait inconsciemment le contrôle de mon corps. À ce moment là, je voulais juste le pousser loin durement, mais je ne pouvais pas me déplacer selon mon désir. Je pouvais juste le regarder se rapprocher de moi jusqu'à ce que mon corps soit contre les murs des cubicules et que je me sente impuissant.

"Rien... J'ai juste vu une dame sortir, l'air ennuyée, qu'est-ce que vous étiez entrain de faire?"
dit Kinn d'un ton moqueur.

"Nous ferions mieux d'aller chercher Porsche à l'intérieur, je l'ai vu entrer ici et disparaître vers les toilettes."

Une voix forte a soudainement retenti à l'extérieur de la salle de bain et je savais très bien à qui appartenaient ces voix.
Sans même réfléchir, Kinn m'a soudainement attrapé la main et m'a conduit dans la cabine de toilette d'où je venais. Il ferma la porte et la verrouilla de l'intérieur.

"Qu'est-ce que tu fais putain !!"
m'exclamai-je à voix basse, tentant de sortir de cette zone exiguë.

«Chut!»
Kinn a mis son doigt sur ma bouche avec son autre main agrippant les miennes,
ce qui a rendu ridiculement impossible le fait que je puisse m'enfuir.