Au saut du pont.

Moi et Je

Je suis autiste. J'm'en doutais.
Je suis dépressive. Je le savais.
Je vous aime? Je sais pas.

L'eau est froide et le courant est brute, l'impact est violant.
C'est comme voler les premières secondes, puis l'éclair frappe et la tempête démarre, t'emporte. Le monde se trouble et s'assombrit, c'est douloureux, mais le vide de l'existence est remplis de la source de la vie. C'est ironique.
La meilleur façon de partir pour moi.

Mais ma paix est détruite par l'impacte contre la mur du quais, le courant me tire mais je ne suis qu'un humain. Je n'ai jamais été fort en sport, mes muscles me brûlaient toujours trop, c'était pas agréable comme certain de mes paires le disaient, je pouvais pas l'ignorer comme les sants d'esprits.
Mais je vidai bientôt mes poumons de source de vie,  pour de l'air froid et tranchant. Mes vêtement était tremper et collaient à la peau. Bouger avec était comme sentir mille mains vous attrapez et vous tirez avec urgence.
Mais je ne bougeais pas lorsque je regardais le ciel. Il faisait nuit. Le ciel était noir tacheté de blanc et de jaune brillant, Je n'aimais pas regarder le ciel d'habitude, les étoiles bougeais trop et me faisait mal aux yeux, là elles ne bougeaient pas, c'était bien.
Je clignais des yeux et la lune était déjà basse, il faut que Moi je rentre.
Mais j'étais sortie pour ne pas le faire, il faudrait que je rentre, mais est-ce que Je le peux? J'en ai le droit?
Je ne veux pas, mais il faut que Moi je rentre.
Peut être que je serais malade et que Maman me laissera dormir, peut être qu'elle m'achetera même un nouveau doudou pour m'aider à guérir, Je ne peux plus supporter le cadavre que j'ai maintenant - désolé Doudou, Je t'aime, tu seras toujours dans mon coeurs, toi tu séchait mes larmes -.
Elle ne la fera pas. Je suis trop vieux.

La soleil se lève, J'ai toujours préfère le soir, les oiseaux font du bruit, J'aurais préféré amener mes écouteurs, c'est trop fort, je vais rentré, m'enfermer, j'ai encore le temps.
Je suis rentré, mon lit était beau comme ça, avec toute ces lattes, pas d'affecement dans le matelas, mais je pouvais pas sauter dessus. Je me suis changer. J'ai pris mon téléphone, et je me suis fait aussi discret que Je le pouvais.

Je devais être discret, quand je fait du bruit à table, que je donne mon avis, que je vais pas bien, Papa est fatigué et se mets en colère et de doit reculer, courir pour ne pas me prendre un baffe - baffe parceque gifle est un mot trop violant malgré ma joue rouge pour que je ne l'apprenne avant que je sache que c'est interdit -, c'est pas suffisant des fois.
J'ai peur de faire du bruit, mais apparemment si Je doit me taire le monde entier aussi, la télé n'a pas le droit d'être aussi forte, le voisin n'a pas le droit de faire des travaux, et les oiseaux doivent se tairent.
Ils ne le font pas, Je ne trouve pas ça très égalitaire, mais j'ai pas le droit de me plaindre parceque l'on ai en société, et puis le monde ne se tairra pas pour moi. Je dois me taire pour lui.

J'ai peur de pas convenir au monde, si Je convient pas au monde on me fait des reproche, on me critique, mon coeurs saigne, sa fait mal, J'écoute de la musique du coup.
J'écoute de la musique mais personne ne doit l'écouter, c'est intime, J'ai peur de se que vont dire les gens; imaginez: il se moque, il vas m'écraser, Je serais discret, Je ne me ferais pas remarquer, et Je dirais pas se que Je pense, Je ferait se que l'on attend de Moi.
Si seulement J'y arrivais, Je suis trop médiocre pour être normal.
Ça fait mal, de pas être comme tout le monde, d'être stupide, d'être différent, d'être pas eux, d'être pas Moi. Parceque Moi, c'est les gens, c'est se que les gens veulent que Je soit, si Je n'est pas Moi, c'est pas bien. Ça fait mal d'être Je.

C'est l'heure de manger, personne ne saura que mes poumons était remplis de vie, mes cheveux sont secs. Hors de mon cocon de sûreté, le soleil brille et il y a beaucoup de lumière, sa fait bizarre, c'est comme si jJavais passer une vie entière dans le noir.
Je mets la table, on me demande si ça vas, Je répond oui, maman a fait mon plats préfère parceque ça à pas l'aire d'aller bien -velle a remarqué - .
Elle vas me proposer plusieurs peluches - elle se souvient que j'en ai besoin - tout à l'heure, après manger, ça durera pas longtemps, Je pourrais me réfugier dans ma chambre rapidement. C'est sur internet, comme ça Je n'aurais pas à voir le monde. Je suis aux anges.
J'ai réussi à parler, mon frère, revenu pour un petit temps durant les vacances, n'a pas lancer de débat ou parler de trucs compliquer ou que Je juge inutiles, on n'a parler de Harry Potter puis de Marvel et en soit de la représentation du Héros, de se qu'il est et se qu'il devrait être. J'ai réussi à parler, ils mon laisser parler, J'ai donné mon point de vue, et ils l'ont compris. C'est la première fois, c'est le plus beau jour de ma vie! J'ai bien fait de vider mes poumons de vie.

Se soir c'est pizza, maman me l'a dit parcequ'elle sait que j'aime bien savoir avant - elle vient de l'apprendre, elle le savait pas avant, elle avait pas le temps -.

Je suis heureux. Je suis retournée dans ma chambre, Papa a attendus que j'aille au toilettes pour rentré dans ma chambre et déposer ces affaires dans son antre à côté de ma chambre, dont le seul accès se fait par la mienne. J'ai attendu un peu il a fini par repartir, j'ai pus reprendre mes affaires, J'étais heureux, d'habitude il déchire juste ma sécurité pour violer mon espace privé en toquant à paine avant d'entrer, je suis heureux.
Ce soir là mon frère a parler de truc amusant, que Je comprenais, qu'il avait lu, c'était bien, j'était fatigué et j'ai pas eu à parler, c'était parfait, les pizzas étaient bonnes et couper à la règles dans des parts égales.

Je suis retourné au lit.
J'aurais ma pieuvre réversible demain.

Je fixais ma lampe sur le plafond, elle était blanche, simple, une boule englobant toute l'ampoule, juste là, au dessus de ma tête, me trempant de lumière. Dans un dernier soupir je fermait les yeux.
Je suis enfin au paradis.