Chapitre 14 : Solitude

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Keres

Putain d'eternuements de merde !

Je crois que j'ai une allergie à la poussière, mon nez n'arrête pas de coulé et ça me rend fou !

Bon bref.

Il faudra plier ce chapitre de nos vies : Le chapitre où deux putains d'Afghan ont voulu baiser Wood. Et Wood c'est nous, c'est cette mafia qui n'a jamais vécu de tel événement. Fait chier ! Je suis tendu comme un string de stripteaseuse et y a de quoi l'être.

Une tonne de boulot ne peut que me tendre.

- Monsieur ? M'interpella la voix et la petite main d'une gamine me tenant par le pantalon.

Je rive mes yeux vers elle. Une tout jeune petite, brune aux cheveux châtains complètement en bataille et des égratignures recouvre son visage coulant de larme.

Une vue atroce mais c'est pour ça que je suis payé.

- Où est ma maman ?

Fait chier !

J'enfile la ceinture de mon arme et rebrousse un peu mon cargos que je hais puis me baisse devant le chagrin de la fillette. Je ne sais pas quoi lui dire, mais je préfère ne pas implanter trop d'espoir en elle... Ni dans toutes les filles et femmes qu'ont à pu sauver.

- Je ne sais pas, mais les monsieurs là-bas, je pointe du doigt nos gars qui fouillent les ruines. S'ils trouveront t'a maman et bah tu seras la première informée.

La gamine me regarde un instant de son regard vert, qui me rappelle quelqu'un d'ailleurs, mais je ne saurais pas vous dire si mes mots ont eu un impact positif ou bien le contrairement, car soudainement, le vert disparu et son corps s'écroule au sol.

- Merde, MERDE ! Bellamy !

C'était le seul qui pouvait faire quelque chose pour cette pauvre petite. Tous les regards sont sur nous, dont les femmes qui se font embarquer l'une après l'autre dans nos 4x4, et même les yeux des salopards qu'on a déniché sont tous braqués sur nous.

Je vous rassure, on n'a pas mis la main sur le gros lot, se ne sont que des sous-fifres qu'ont survécu à cette explosion.

- Donne la moi Keres, Surgit l'asiat le regard inquiet.

Je lui passe la petite et sans perdre une seconde, il la scanne de la tête au pied, il remonte un peu ses habits à moitié déchirés et poussiéreux afin de voir ce qu'il clochait, mais appart quelques égratignures par-ci par-là, aucun trauma physique n'est détecté.

- Va dans la voiture et ramène de l'eau et un truc sucré, n'importe quoi, grouille-toi !

Il a crû que j'avais une épicerie dans ma caisse où quoi ?

Je ne crois pas que j'aurai quelque chose de sucré a part de la bière.

Ouais, je suis un alcoolique et alors !

J'ouvre le coffre et j'en sors une bouteille d'eau, ensuite je retourne toute la voiture et comme je l'avais dit, appart d'la bière, je n'ai rien d'autre.

My DestinyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant