parce que le paradis de Chan était devenu enfer, et que ça devait cesser.
❝ L'amour est une toile meublée
par la nature et brodée
par l'imagination. ❞
𝐡𝐲𝐮𝐧𝐜𝐡𝐚𝐧, 𝐦𝐢𝐧𝐜𝐡𝐚𝐧
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i. Con el viento
TW : violences physique, mention de viol.
Il n'était pas prêt. Il n'était pas préparé à ce que son cœur ressentait soit exposé aux yeux du monde, à ce que son histoire soit entendue pour la première fois depuis toutes ces années. Il n'était pas prêt à dévoiler cette part de sa vie qu'il préférait oublier. Pourtant elle était toujours postée devant lui, cette enquêtrice, déterminée à lui faire cracher le morceau, mais cette fois-ci il était accompagné de son avocat.
Ça faisait maintenant 24 heures que Chan avait été arrêté et pas un seul son n'était sorti de sa bouche depuis. Comme si son cerveau était resté bloqué, il peinait à ne serait-ce que réfléchir de manière normale. Sa crainte immense d'autrui s'était transformée en un scepticisme des plus coriaces et l'enquête avait du mal à avancer. Le monde allait-il le croire ? Allait-elle le croire ? L'attachante mais vile voix qui prenait peu à peu plus de place sur le dessus de son épaule se faisait assourdissante : ils n'étaient là que pour satisfaire leur besoin incessant de se faire une opinion sur ce qui ne les regardait pas. Et en aucun cas il devait croire qu'ils étaient là pour l'écouter, lui.
«— Tu peux répondre, Chan. lui chuchota son avocat, lui faisant signe de la tête.
— Comment qualifierais-tu la nature de ta relation avec la victime ?
— C'était mon petit ami. Répondit-il.
Si seulement ils savaient que c'était bien plus que ça, que c'était tellement profond que ni aucun mot ni aucune expression ne pouvait expliquer ou ne serait-ce essayer de qualifier dans le détail la nature de leur relation. Minho et Chan étaient liés, il en était sur. Si liés qu'il était sûr qu'ils se retrouveraient, si liés qu'il s'était senti partir à son tour quand il avait quitté la chambre d'hôtel paniquant, laissant le corps sans vie de sa moitié derrière lui.
Comment cette relation aux allures si pures et tendres avait pu se terminer en un tel drame ?
Pur. Leur amour était pur et réel. Ils l'avaient senti, quand leurs regards s'étaient croisés pour la première fois que ce qu'il se passerait par la suite entre eux ne serait qu'un rêve éveillé, qui se transformerait par la suite en un vif cauchemar. Et pourtant il y avait eu cette attraction, cette attirance qu'ils ne sauraient expliquer -et à laquelle ils n'avaient su résister- qui les avaient poussés dans les bras l'un de l'autre. C'est ça : ils avaient été poussés, forcé de tomber dans cet espèce de traquenard romantique qui s'était finalement refermé sur eux.
— Vous étiez ensemble depuis combien de temps ?
— Depuis 3 ans, bientôt 4.
Ça allait bientôt faire 4 ans que Chan partageait le quotidien de Minho. 4 ans qu'ils se réveillaient et se couchaient dans la même chambre, membres entrelacés. Bientôt 4 ans d'amour mais également bientôt 4 ans de combats.
Il pleurait lorsqu'il l'avait vu pour la première fois. D'ordinaire craintif et renfermé, Chan n'était pas le genre de personne qui trouvait plaisir dans le fait de se faire remarquer, pire, il détestait être le centre de l'attention. Mais ce soir là il était allé beaucoup trop loin. Il s'était laissé prendre au vent et s'était finalement rendu chez Changbin, et il avait bu, beaucoup trop.
Il avait faillit se faire violer cette nuit là.
Il étaitsi vulnérable, quand leurs regards s'étaient croisés pour la première fois. Mais malgré cet aspect, le jeune homme aux apparences presque divines avait fait preuve d'une extrême humanité lorsqu'il avait trouvé Chan recroquevillé sur lui même. Il avait mis de côté tout jugements qu'il aurait pu être tenté d'émettre, et il lui avait pris la main, le rassurant.
De si douces mains qui avaient ensuite pris l'habitude d'être source de sécurité, affection. De si douces mains qui s'étaient malheureusement vite transformées en de réelles dictatrices.
— Donc si je comprends bien, vous avez eu un coup de foudre ? demanda-t-elle. J'ai connu mon mari dans des circonstances similaires. Ce genre de relation conduit souvent à un l'amour passionnel, un amour vrai, n'est-ce pas ?
Chan la regardait, non il l'a dévisageait avec dégoût. Elle était d'un ridicule à se faire passer pour l'enquêtrice compréhensive, qui savait de quoi il était question. Son esprit lui chuchotait sans cesse qu'elle était l'ennemi : elle n'était là que pour résoudre son affaire et rentrer chez elle. Mais celle-ci était déjà toute close, il avait tué son compagnon, et c'était tout.
Mais là encore c'était bien plus profond que ça. Chan devait se rendre à l'évidence, il allait devoir répondre de ses actes et expliquer à l'enquêtrice, au monde entier ce qui l'avait poussé à laisser derrière lui le corps ensanglanté du nouveau visage d'Italie dans cette chambre l'hôtel.
Leur amour était semblable à un buisson ardent, qui brûlerait sans s'arrêter ni se consumer, peut importe les conséquences. Peut importe à quel point ils étaient toxiques l'un pour l'autre, leur amour continuait de les brûler, de les marquer à vif, sans qu'ils puissent en faire quelque chose.
— Les marques sur ton cou..mentionna-t-elle, presque comme-ci elle était peinée. C'est pour ça que tu l'as tué ? Il était violent envers ta personne ? C'était la première fois ?
Il les avaient presque oubliés. La pale peau entourant son cou s'était faite sèche, irritée et Chan était sur que son cou était toujours aussi rouge que la veille. Celui-ci était l'une des nombreuses preuves témoignant de l'horreur ayant prit place sur les lieux du drame. Tout ce sang, toutes ces gouttelettes, ces éclaboussures, tout ce désordre et ce corps inanimé, allongé sur le sol entre la porte donnant accès à la chambre et à la sale de bain : c'était tout bonnement horrible.
— Mon paradis était devenu enfer.
— Et ça devait cesser, n'est-ce pas ? »
______________ ur bitch got played out by a nigga 👊🏽✋🏽J'ai pas de meme pour représenter mon état mental mtn prcq @Wattpad ne veux pas me laisser mettre d'image. Bref jspr que ça va vous plair haha ❤️🩹💔
