𝐃𝐞𝐚𝐫 𝐋𝐲𝐧𝐧 {abandonnée}

𝗧ʜᴇ ʟᴀsᴛ sᴜᴍᴍᴇʀ

Bonjour, bonjour ! Et oui, je suis de retour après des mois d'absence ! Malheureusement, je ne reviens pas qu'avec des bonnes nouvelles. En effet, vous avez dû remarquer la longueur du chapitre : il est extrêmement court ! Pour être honnête, j'ai perdu l'inspiration sur ce progrès (sorry :( ) et je n'ai pas envie de bâcler encore plus cette histoire. Pour le barème du concours (pour te simplifier la tâche AntigoneDeJocaste ) il ne manque que le mot '' breloque '' dans les mots imposés. Je suis sincèrement désolée de vous livrer ce chapitre tels quel mais je n'arrive plus à écrire la suite de l'histoire. (En ce qui concerne les bonnes nouvelles, je travaille sérieusement sur une réécriture de Ille erat olim - disponible sur mon compte. J'essaie d'écrire plusieurs chapitres avant de la publier pour être certaine de ne pas être pris de court comme la première version. J'espère que cette nouvelle version vous plaira ! )
Je vous laisse donc sur le brouillon de cette nouvelle - qui peut-être - un jour - obtiendra la fin qu'elle mérite... :)

▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

[

𝙴𝚡𝚝𝚛𝚊𝚒𝚝 𝚍𝚞 𝚕𝚒𝚟𝚛𝚎 𝚚𝚞'𝚊𝚟𝚊𝚒𝚝 𝚎𝚌𝚛𝚒𝚝 𝙰𝚕𝚎𝚡𝚊𝚗𝚍𝚛𝚊 𝙹𝚘𝚑𝚗𝚜𝚘𝚗 𝚜𝚞𝚛 𝙻𝚒𝚗𝚍𝚜𝚎𝚢 𝙰𝚍𝚊𝚖𝚜 - 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟺 / 𝚙𝚊𝚐𝚎 𝟼𝟽 𝚓𝚞𝚜𝚚𝚞'𝚊 𝚕𝚊 𝚙𝚊𝚐𝚎 𝟾𝟸 ]

Lynn et moi avions un super programme pour ce dernier jour de vacances. Je ne savais pas, à l'époque, que je planifiais la célébration de son dernier jour sur Terre. Rien que d'y penser, mon cœur en saigne.
Comme aurais-je pu prévoir que ce magnifique jour d'août, ensoleillé, tournerait au cauchemar ?

[...]

La journée avait déjà bien avancée, si bien que l'heure du repas était arrivé. Lynn et moi nous étions arrêtées dans un restaurant peu cher au bord de mer. Nous avions commandé le même plat : du riz et des morceaux de bœuf au paprika. J'étais impressionnée par cette connexion entre nous. Lynn regardait le paysage, l'air rêveur pendant que je l'admirais. Ses yeux brillaient aux rayons du Soleil, sa peau était légèrement bronzée et ses joues étaient rosées. Un sourire biais apparut malgré moi, sur mon visage. Le serveur me coupa la vue en déposant le plat. Lynn le remercia pour toutes les deux. J'étais extrêmement gênée par mon comportement mais celà n'était rien comparé au mal aise que j'éprouva quand Lynn insista pour payer pour nous deux. Elle était tellement généreuse !

Marchant au bord de mer, Lynn et moi parlions gaiement de tout et de rien : je lui parlais de mes futurs projets pendant qu'elle me décrivait pour la trentième fois à quelle point l'université dans laquelle elle devait rentrer le lendemain était exceptionnelle. Cette école, elle en avait toujours rêvée et un énergumène le lui avait enlevé sans pitié ! Mais là n'est pas le sujet.

Pour une raison que j'ignorais, il y avait peu de personnes en bord de mer en ce dernier après-midi d'août : peut-être parce que nous étions la veille de la rentrée ? Personne ne le sera jamais. Une chose était sûre en revanche - et ce n'était pas mon esprit qui s'imaginait ce qui c'était passé : je sentis les doigts de Lynn frôler les miens. Ce ne dura qu'une fraction de seconde mais celà dura assez longtemps pour réchauffer mon cœur. Mon instinct me criait de lui attraper la main en retour, marchait ensemble main dans la main, en écoutant le bruit des vagues. Après tout, qui irait les juger ? Comme si la rouquine avait lu dans ses pensées, elle lui attrapa la main, entrelaça ses doigts aux miens et, pris d'un élan de folie, elle se mit à courir sur la plage. Prise de court, je fus emporté dans sa course jusqu'à retrouver l'usage de mes pied et me mettre à courir avec elle. Les rares vacanciers nous jetaient des regards noirs alors que nous rions à en perdre haleine.

Je pense que Lynn n'aurait jamais arrêté de courir si du sable n'était pas rentré dans ses baskets montantes. Le désagrément - que je partageais en silence - la fit s'arrêter. Essoufflées, nous nous jetions sur le sable chaud. Je regretta immédiatement mon geste, en passant aux nombres de grains que devaient à présent  héberger mes cheveux.