the spirit girl

chapitre 1

L'homme marchait dans la rue, une valise à la main. Sa tête surmontée d'un couvre chef fixait un point devant lui. Il portait un pardessus beige, un chemise marron avec une veste et un pantalon de la même couleur. Il ne pouvait se résoudre à porter cette cravate que sa femme lui avait donné.
Il traversa la rue et s'arrêta devant une maison. Il hésita un peu, puis poussa la porte.
Il pénétra dans le petie hall. Une douce odeur de rôti flottait dans l'air. Le ventre de l'homme grimaça un peu, l'air du midi était passée depuis trente minutes. Il posa son chapeau sur un porte manteau ainsi que son pardessus.
-Mr Hostings! Cela faisait si longtemps!
L'homme se retourna, il se trouvait face à une vieille dame.
-Mrs Oliver! Et oui, me voici de retour.
-Votre femme n'est pas avec vous?
-Non, elle est restée à la maison.
Mrs Oliver le laissa monter dans le petit salon. La maison, haute de trois étages, étaient organisée d'une certaine manière, la cuisine et la salle étaient en bas, le salon et le bureau en haut, et les différentes chambres au troisième étage.
L'homme s'approcha de la porte qui donnait au bureau et l'ouvrit.
Un petit homme se tenait sur un fauteuil en plein milieu de la pièce, il ouvrait son courrier du jour. Les nouvelles ne semblaient pas êtres bonnes vu sa tête.
-Bonjour mon ami, dit l'homme.
-Hostings! Que faites vous ici? Je vous croyais en Amérique!
-Je suis revenu. Mais juste pour un petit temps.
-Comment va votre chère épouse?
-Bien, elle se remet de l'accouchement.
-L'accouchement?
-Oui, elle a donner naissance à une belle petite fille.
-Et comment se prénomme telle?
-Hermione, pour rendre homage au bateau de Lafayette qui le mena aux États Unis.
-Je connais mes cours d'histoire! Mais racontez moi! Vous ne me donner presque plus de nouvelles dans vos lettres.
L'homme s'assit sur le fauteuil face à celui de son ami. Il se souvenait de l'époque où ils vivaient tout deux ici.
-Il n'y rien de bien intéressant...
Les deux parlèrent ainsi pendant une heure. La gouvernante vint leur apporter le repas puis reparti aussitôt. Le deuxième homme, un peu grassouillet, de petite taille et à la moustache prédominante, se nommait Harys Hogwar et était détective privé.
-Et vous mon ami? Je n'ai pas de nouvelles non plus...
-Rien de bien sérieux, des petites enquêtes par ci par là, une lettre de ma soeur...
-Votre soeur?
-Oui, elle vit en Écosse, en pleine campagne. Elle m'a envoyer cette lettre plutôt... bizarre (en français, ils parlent en anglais en vrai).
Hostings prit la lettre et la lut.
"Mon cher frère,
Cela fait tellement longtemps! Je suis désolée de ne pas avoir reprit contat plus tôt, mais j'ai besoin d'un de vos services! J'arrive à la fin de ma vie, je le sens dans mes fibres, dans les grincements de mes genoux lorsque je me lève. Mais ce n'est pas pour parler de moi que je vous écris. Ma fille, Jessy, est encore toute jeune, et j'ai peur qu'il lui arrive un malheur après ma mort. C'est pourquoi je vous demande de bien vouloir l'accueillir dans un certains temps, deux mois environ, le temps que je remette mes affaires en ordre avant de quitter la vie.
Je vous demande encore, vous supplie, d'accepter de recevoir ma fille!
PS: Elle est assez spéciale et possède un don qui a fait qu'elle fut rejetée à la campagne, j'espère que cela ira mieux à la ville et que vous l'accepter comme elle est.
Bien à vous,
Geneviève"

Hostings releva la tête de la lettre.
-Quand l'avez vous reçu? Demanda t il.
-Il y a un peu moins d'un mois. Je ne savais même pas que j'étais oncle. Tout cela me rapelle mon enfance...
Hogwar sembla se perdre dans ses pensées.
-Excusez moi?
Mrs Oliver se tenait dans l'encadrement de la porte.
-Une jeune fille est arrivée et demande à vous voir Mr Hogwar.
-Et bien, faite la monter ma chère amie! S'exclama le détective.
La vieille dame revint vite, accompagnée d'une jeune fille aux cheveux noirs, a la peau très pâle et aux gris, presque blancs.
Elle portait une robe bleu clair qui contrastait avec ses cheveux. Un joli chapeau de paille surmontait le tout. Elle portait une valise dans sa main droite, et celle de gauche était crispée sur une lettre.
-Harys Hogwar? Demanda t elle d'une voix de cristal.
-C'est bien moi mon enfant. Que puis je pour vous?
La jeune lui tendit alors la lettre.
-Ma mère m'a demandé de vous remettre ceci.
Hogwar s' empara de la lettee, l'ouvrit et la parcouru, une ride soucieuse apparaissant sur son front dégarni.
-Alors ça c'est peut commun, murmura le détective.