Better || Kuroken

🃁

「☆彡𝐁𝐄𝐓𝐓𝐄𝐑 𝐖𝐈𝐓𝐇 𝐘𝐎𝐔☆彡

★彡𝐁𝐄𝐓𝐓𝐄𝐑★彡

☆彡𝐁𝐄𝐓𝐓𝐄𝐑 𝐓𝐇𝐀𝐍 𝐌𝐄☆彡」

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【𝐈𝐧𝐬𝐩𝐢𝐫é 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐬𝐨𝐧 ⟪𝐈 𝐋𝐈𝐊𝐄 𝐌𝐄 𝐁𝐄𝐓𝐓𝐄𝐑⟫ 𝐝𝐞 𝐋𝐀𝐔𝐕】

Le mois de novembre était entamé , il faisait froid.

La buée que formait sa respiration, lâchée dans l'air, s'évaporait, s'envolait, et formait une petite brume de temps à autres.

Il attendait dehors, dans le froid, le nez et les oreilles rougissants, son écharpe fermement enroulée autour de son cou.

Ses mains, à l'abri dans ses poches de manteau, trituraient un fil décousu, le retournant sans cesse sur le même doigt, l'enroulant à l'infini.

Le soleil venait à peine de se lever, envahissant le ciel d'un bleu pâle, sans nuages, et qui asséchait la gorge du garçon, bien que protégé par une écharpe.

Il se balançait sur ses pieds, adoptant un rythme continu, levant et baissant la pointe de ses chaussures au gré de ses balancés.

Son sac commençait à lui tirailler les épaules, alors prenant soin de vérifier l'état du sol, le posa à terre, à ses pieds et, libéré d'un poids, s'adossa contre le mur, interrompant le rythme régulier de ses balancés.

Le garçon commençait vraiment à s'impatienter, alors, dans un soupir, sortit son téléphone de la poche de son manteau, et, voyant qu'il n'avait toujours aucune notification, se décolla du mur, attrapa son sac, et franchit les quelques pas qui le séparait de la porte avant de sonner. Une dame, d'un certain âge lui ouvrit, lui sourit, et d'un geste de main, sans aucune parole, l'invita à entrer.

La maison était silencieuse, en raison de l'heure matinale, rien ne le troublait, excepté le bruit régulier de la pendule du salon.

Le garçon retira ses chaussures, les rangea soigneusement contre le rebord avant d'avancer dans la pièce principale.

Toujours sans aucun bruit, il remercia la dame d'un hochement de tête, et elle lui indiqua l'étage d'un signe de tête, accompagné d'un grand sourire.

Alors, le jeune homme grimpa les escaliers de bois en colimaçon jusqu'à se retrouver dans le couloirs de l'étage. À pas de loups, il avança vers la porte, tout au bout du corridor. Sans prendre la peine de toquer, il abaissa la poignée et poussa la porte.

La pièce, éclairée par la faible lumière de l'extérieur, et l'air qui envahit son nez portait une odeur très forte de renfermé.

Une esquisse de sourire se forma sur ses lèvres quand il vit son ami, accroupi face à son sac de cours à moitié fait, se tourner vers lui.

Le garçon le salua d'un signe de main et, se détournant de lui, attrapa un cahier, qu'il semblait presque avoir pris au hasard tellement son bureau était désordonné.

Le plus grand s'adossa contre l'encadrure de la porte, et un rictus aux lèvres, murmura :

— Faudrait que tu ranges ta chambres, Chaton.