Chapitre 3

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Quel connard ! Il se croit tout permis parce qu'il est milliardaire celui-là. Alors que j'allais répéter ce que j'avais dit, une jeune femme blonde à la taille d'une guêpe fait son entrée dans la pièce.

-Monroe.... Tu peux...
-Sors de cette pièce coupa-t-il sur un ton calme, alors qu'il ne l'était pas.

-Et sors de ma vie ajouta-t-il sèche.

Wow, je la plains pourquoi est-il comme  ça ? De toute façon la vie de mes clients ne me regarde pas.

-Mais Monroe...
- C'est à cause de toi si j'ai eu mon accident. Tu as osé prendre l'appel à lorsque tu gémissais le nom de mon  meilleur ami en pleine ébat.... Putain le fait même d'y songer me dégoûte.

Quel salope pensais-je.

-Sors de cette putain de chambre et ne montre plus ta tronche devant moi.

-Je suis désolée Monroe. Ce n'est pas moi qui est pris l'appel.

Je la regarde surprise en plus d'être une salope, elle est conne. Soudain un rire amer se fit dans la pièce et il la fixa d'un regard noir.

-Voilà deux ans qu'on était ensemble. C'est la première fois que je te vois aussi stupide mais franchement qu'est-ce que tu ne comprends pas dans le fait que je ne veux plus te voir. Si c'est parce que ta peur de perdre ton job et bien tu seras renvoyé dans une semaine le temps que tu plis tes bagages. N'oublie pas de me donner tout ce que je t'ai offert. Je te laisse l'appartement parce que je ne pourras m'asseoir sans imaginer que vous l'avez fait dans tout les coins de l'appartement. Bon je crois qu'on c'est tout dit.

Il est pire que moi... Je dois dire. J'en prends note.

-Comment.... Oses-tu après tout ce que l'on a vécu ensemble. J'espère que tu pourriras dans cette chaise roulante.

Il serre les poings après ces mots tandis qu'elle me bouscule et claque la porte. J'ai de la peine pour lui. Il prend appuie sur le lit, tira la chaise roulante en se mettant difficilement sur celui-ci et mit le t-shirt blanc qu'il m'avait demandé de prendre pour lui.

-Que ce soit clair fit-il en me regardant. Je voulais pas d'un garde du corps donc encore moins d'une femme pour me protéger.

C'est à mon tour de serrer les poings. Je retire ce que j'ai dit. Je n'ai aucune peine pour lui. En quoi est-ce-mal d'être protéger par une femme ?

-Si c'est vous qui rompez le contrat alors vous devriez me remettre tout l'argent des six mois plus le taux d'intérêt. C'est à dire 4 800 000 de dollars plus 5 %  d'intérêt. C'est la même chose si vous me forcer à rompre le contrat.

Il me fixa un air surpris dans le regard et fit un soupir.

-Venez derrière moi et poussez la chaise. ordonna-t-il avec un air de défi dans le regard.

Je soupirais. Juste pour cette fois. Je m'éxécutais et venait me placer derrière lui et poussa la chaise roulante. Je le sortais de la chambre et partait à l'accueil en prenant l'ascenseur. Son père s'approcha de nous.

-On dirait que vous vous entendez à merveille fit-il remarquer.

Il me devança en éclatant de rire.

-On s'entend tellement à merveille que j'ai envie de la virer. répondit-il. Si ce n'était pas ce contrat à la noix, je l'aurais déjà fait.

Carl soupira.

-Tu va devoir t'y contraindre pendant ses six mois. répliqua-t-il. Sinon, je donnerais le poste de PDG à ton cousin
Adrien.

Il serra les accoudoirs de sa chaise si durement que ses mains deviennent blanches.

Éprise de mon protégé ( Everlasting love ) [En Cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant