Un cannibale chez les Alliés

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Je suis le sergent Martin Ferguson, affecté à la 52e division d'infanterie de la British Army.

Je suis né le 04 mars 1890 à Canberra en Australie dans une famille d'immigrés écossais et depuis l'enfance, je vis avec l'armée et le patriotisme .

Mon père était le commandant Howard Jacob Ferguson affecté à un poste similaire lors de la guerre coloniale de 1879 contre les zoulous en Afrique du Sud et il était fier d'être un soldat au service de la couronne.

Ma mère, elle, s'appelait Alice Waterford et venait d'une famille d'ingénieurs militaires très riches et réputés d'Inverness.

Les deux se sont connus dans un hôpital militaire en Afrique du Sud, mon père avait été blessé au bras gauche à cause d'une explosion et ma mère était venu rendre visite à mon oncle Jack qui était aux chevets de mon père : ils appartenaient à la même unité de combattants et sont devenus de vrais frères d'armes.

Mon père était tombé amoureux d'elle dès qu'il la vu et ils se sont très vite rapprochés.

Donc m'enrôler était un moyen de faire perdurer la tradition familiale.

De plus, mon grand-père maternelle m'a expliquer que nous étions des Grimms et que nous pouvions voir le vrai visage des personnes qui sont des <<wesens>>, des gens ayant la capacité de se changer en monstre mi homme mi homme mi animaux.

Un jour, le 28 juillet 1914, la guerre s'est déclarée contre les Allemands et les Ottomans et je fut très vite mobilisé. Je suis d'abord arriver en France mais au final, je me suis retrouver en Afrique du Nord, en Egypte plus exactement, à intercepter les tentatives de rébellions arabes orchestrées par les Ottomans.

Ces salopards se sont mobilisés partout en Lybie et en Egypte mais pendant 2 ans, nous les avons repousser peu à peu vers l'Est jusqu'au désert du SINAÏ.

Durant les 6 derniers mois, les combats se sont intensifiés et sont devenus de véritables boucheries à ciel ouvert. Ma division a perdu énormément d'hommes et le matériel venait à manquer quand nous sommes entrer dans Jaffa (Tel-Aviv).

Heureusement pour nous, les gouvernements italien et grec nous ont enfin envoyé des renforts aujourd'hui : le 15 novembre 1917

- 500 volontaires don't 320 italiens et 180 grecs âgés de 20 à 50 ans

Pour certains c'est peu, mais pour moi c'est suffisant pour marcher jusqu'à Jérusalem, nous pensons pouvoir l'atteindre en une journée si nous sommes chanceux.

Il y a beaucoup de wesens parmi ces volontaires : des Blutbads  (loups), des Fuchsbaus (renards), des lowens (lions), quelques lausenschlange (serpents), des steinadlers (aigles),

et quelques taureus armentas (minotaures).

La moitié de ces soldats sont des soldats humains tandis l'autre moitié sont des wesens.

Cependant, il y a parmi eux un jeune homme, peut-être de 24 ou 25 ans, qui semblait plus froid et plus irritable que tout les autres. On dirait un ours réveillé en pleine hibernation.

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Il est 18h 25, je suis dans la prison de Jaffa en surveillance avec deux soldats wesens :

Julio Rabbliani, un siegbarste (ogre) plutôt amicale et souriant par rapport à ses autres congénères, (J'ai déjà eu à faire équipe avec ces wesens et ce n'est vraiment pas facile car ce sont tous des brutes irritables et asociables de nature. De plus, les ogres sont quasiment impossible à tuer sans l'équipement adéquat) il venait d'une famille de menuisiers réputée du sud de l'Italie et qui a émigrée en Grèce sur l'île de Mykonos.

Histoire d'un Grimm N°2  Un cannibale chez les AlliésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant