Prologue

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TW : Scène comportant de le violence physique ainsi que des scènes s'apparentant a une agression sexuelle, si vous n'êtes pas à l'aise avec ce genre de contenu, n'hésitez pas a sauter le chapitre. Je vous souhaite une bonne lecture. 

Stockholm, Suède - 29 Juillet - 01 : 09 - Emma Mills

Les rues vides m'ont toujours fait flipper, surtout cette rue sombre que je dois prendre pour rentrer chez moi.

Il est tard, trop tard pour une fille de 16 ans qui rentre de soirée seule, pourtant je ne semble pas m'en inquiéter lorsque je traverse cette rue. Les voix derrière moi me ramènent à la réalité, je suis seule, ivre, et sans défense.

« -Eh salope arrête de nous ignorer

-Viens là on n'est pas méchants »

Plus que quelques mètres avant d'arrivée chez moi, soient exactement 6 maisons. J'accélère donc le pas espérant passer cette distance rapidement, mais tout deviens différent. Un des hommes qui me suivaient me double et se mis en face de moi, je m'arrête alors ne pouvant plus avancer.

« Bah alors ma jolie, on nous fuis ? »

Rapidement mon souffle s'accélère de peur, la seconde qui suis je suis encerclé.

« -Je n'ai pas d'argent sur moi

-On s'en fout de ton argent

-C'est toi qui nous intéresse. »

Leurs voix me glacent le sang, je jette un rapide coup d'œil derrière moi et je conclus alors qu'ils sont quatre, dont un légèrement de coté, hors je n'ai entendu seulement trois voix, certainement celui en retrait qui n'a pas parlé. Mais à ce moment là je me fichait royalement de qui avaient parlé ou non. La personne en face de moi s'approche, près, trop près de moi et mon corps agis à ma place, rapidement mon genou termine dans les bijoux de famille de l'homme.

« Putain, défoncez la »

Avant même que je n'ai le temps de répondre, je sens un coup de pied me frapper la jambe, me faisant tomber à terre, et les hommes me rouent de coups de pieds et de poings sur tout mon corps, je ne peux pas hurler, même si mon cerveau me le suppli je ne peux pas, je pleure simplement leur demandant, les suppliants d'arrêter. Je sens une troisième personne se joindre aux coups, c'était l'homme que j'ai blessé, pas assez apparemment. Mes yeux embuées de larmes se posent sur la quatrième personnes qui ne bouge pas, qui ne parle pas, qui regarde simplement. Plusieurs question me viennent en tête : Pourquoi ne fait-il rien ? Attendent-t-il le dernier moment pour m'achever ? Peut-être qu'il est entrain de filmer cette atroce scène pour moi mais jouissif pour eux. Je n'en sais rien et je ne le saurais peut-être jamais. Entre temps j'arrête de bouger, de me débattre, je laisse simplement ces hommes se défoulaient sur moi.
Alors que qu'il donne l'impression d'avoir terminés, je sens ma robe se soulever.

« -Hum Robin te devrais t'arrêter, c'est bon tu lui as cassé la gueule pas besoin d'aller plus loin !

-Ta gueule, t'as servit à rien alors viens tiré ton coup

-S'il vous plaît...

-Ferme la »

Robin...il y a un Robin, je dois le retenir. Je remarque aussi que la personne qui vient d'essayer de l'arrêter est celle mise en retrait.

Alors que je suis sur le point d'accepter mon sort, les sirènes de police sonnent au loin, ce qui ne semble pas arrêter le fameux Robin.

« Mec les flics arrivent laisse la ! »

Robin râle et lâche ma culotte qu'il était entrain de retirer. Les trois hommes partent en courant alors que le quatrième s'avance vers moi et remet bien ma robe, son regard semble désolé et je le vois ouvrir la bouche pour parler mais il se fait couper par un de ses copains.

« MEC BOUGE »

Il referme la bouche et court dans la même direction que mes agresseurs.

Je ressens enfin cette libération, ce calme, si relaxant. Et mes yeux se ferment, emportant tout souvenirs de cette soirée loin de ma mémoire.

The night we met [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant