partie 1

13 1 3
                                    


Seyha: arrête de pleurer..shhh.

Moi: j'en ai marre !

J'essayais de me calmer mais j'arrivais pas. J'en pouvais plus de cette situation, d'entendre des cris tout les jours, c'était trop pour moi.

Mama: MA SOEUR ! MA SOEUR !? TU ME TROMPE AVEC FATHIA ?!

A l'entente de ses mots ma soeur a bouché mes oreilles avec ses mains. J'entends vaguement la conversation mais je savais que c'était pas des mots gentils qu'ils se disaient..

A force de pleurer je me suis endormie dans les bras de ma soeur.

Je me suis réveillé quelques heures après dans mon lit. J'ai regardé  ma tablette, il était déjà 6h.

Je me suis levé pour aller manger quand j'ai entendu la porte d'entrée s'ouvrire. Je me suis légèrement avancé pour voir qui c'était.

Moi: baba ?

Il s'est retourné vers moi surpris de me voir. J'ai allumé la lumière du couloir pour voir se qu'il faisait quand j'ai vue deux valises à côté de lui.

Baba: retourne dans ta chambre !

Moi: tu pars ?!

Je me suis approché vers lui pour le retenir.

Baba: je vais partir une semaine histoire que les choses se calme à la maison.

J'ai souris en allant lui faire un câlin.

Moi: salem aleykoum.

Baba: aleykoum salem benti.

Il s'est retourné et il a fermé la porte derrière lui.

Je suis aller manger puis prier et je me suis rendormi.

J'ai rien fait d'intéressant alors je passe la semaine.

C'était un lundi, j'avais fait des crêpes pour accueillir mon père. Même si ma mère m'avait dis que ça ne servait à rien j'ai quand même insisté.

Younes: je peux en prendre une ?

Moi: non ! C'est pour papa.

Il m'a regardé bizarrement et il est parti s'enfermer dans sa chambre. C'était le plus grand de la famille, il avait 16ans, ma soeur 15 et moi 14 à cette période la.

J'ai attendu jusqu'au soir mais il n'est pas venu. J'ai attendu 1 semaines mais il n'est pas venu, cette semaine elle c'est transformé en mois puis en année. Plus les mois passé plus c'était difficile de payer le loyer avec seulement un travail.

J'avais réalisé qu'il m'avait menti et qu'il reviendrait pas. Ils nous avait laissé, moi, ma mère, mon frère et ma soeur. Pour moi mon père c'était mon sauveur, c'était la pince qui me faisait tenir sur le fil, mais la pince c'est cassé dans les deux sens du terme.

Le 2 janvier 20** on a déménagé dans une autre ville à 4h de la notre. C'était une petite cité en banlieue parisienne.

Quand on est arrivé il y'avais personne à part quelques garçons qui traînaient devant certains bâtiment. Quand on est descendu de la voiture un des garçons est venu vers nous.

Lui: salem aleykoum tata, tu veux de l'aide ?

Mama: aleykoum salem Ibrahim, oui sitopler.

Il a pris ma valise et celle de ma soeur et il c'est diriger vers un bâtiment. J'ai pris quelques sacs et je l'ai suivie.

Ibrah: ça va ?

Moi: oui.

Il a rigolé puis il m'a tenu la porte pour que je puisse entrer. On est monté puis on a posé les affaires dans la pièce principal qui je pense est le salon.

Ibrah: c'est quoi ton blaz ?

Moi: c'est pas ton problème.

Je me suis retourné pour participer mais il m'a attrapé le bras.

Ibrah: si donc balance.

Moi: Janna.

Il a souris tout en me lâchant le bras. J'ai levé les yeux au ciel et je l'ai suivie pour prendre le reste des affaires.

C'est la que l'histoire commence réellement.

Janna - Malgré nos épreuves Où les histoires vivent. Découvrez maintenant