La Fin

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Lundi 26 Mars 20** au centre **** à 20h30

Je marchais dans les couloirs sombres du centre, les murs blanches me rappelle la première fois que je suis venue.

Des murs bien blanches, sans traces, un couloir aussi long que la vie (rire), une vie à la fois longue et courte qui peut se terminer au moment où l'on s'y attend le moins. C'est à ça que me renvoi ces couloirs qui lorsque t'es dans tes pensées les plus profondes elles deviennent courtes mais lorsque t'appréhende la fin de celles-ci elles deviennent étrangement interminable.

Je ne viens jamais seule enfin venait car aujourd'hui est un jour spécial, un jour où je me sens prête, prête à me libérer de ce poids pesant, ce fardeau que je me trimbale depuis bientôt 2 ans maintenant, de cette odeur, une odeur de mort, de sang, d'oubli, ce goût amer de larme de tristesse de ces souvenirs immaculés d'amour, d'obstacles, de peur et que j'espère sera tâcher de cendre d'oubli.

Mais comme je l'ai dit au début je suis venue seule et le chemin à été difficile, rempli d'hésitation mais aussi de peur (surtout de peur... oui de peur) mais rapide bizarrement (souffle)

Toc toc...

- Entrez

- Vous êtes de retour alors ? Quand ma secrétaire me l'a annoncé j'ai été perplexe et étonné je l'avoue.

-...

-(Pfff) [Prend son carnet et son magnétophone pour je suppose enregistrer avant de s'asseoir) Asseyez-vous, je vous écoute.

- [On m'asseyant] Nous devons... Attendre...

-[Sous l'incompréhension] Attendre ? Que devons nous attendre ?

- L'heure... L'heure qui a servit à définir ma sentence et peut-être aussi ma vie ? [en abaissant la tête]

C'est ainsi que dans l'obscurité que j'ai demandé avec pour seule lumière le rayonnement de la lune, nous avons attendu.

Attendu cette heure où mon âme se permet de s'évader encore une fois, où mon cerveau se permet de raisonné et de flash-backer les événements passés et où mon cœur se serre et se réveille pour accueillir les émotions que j'ai enfouie pour pouvoir mourir à petit feu.

Cette attente deviendra sûrement pesant pour elle, mais pour moi c'est un moment de détente avant de lâcher le compte à rebours d'une histoire semblable à un meurtre.

- Devons-nous encore attendre ? [en regardant sa montre qui sûrement ne vaut pas une cacahouète] Il est 22h...

- Où est-ce que vous avez eut votre montre ?

- (Surprise et en plissant les yeux) Je l'ai acheté à Dior, elle est belle n'est-ce pas ? (en souriant)

- Oui, elle est belle pour une fausse.

- (Offusqué) Une fausse ? Je l'ai payée 20 mille balle cette montre alors crois moi que s'en est pas une.

- Le mensonge et l'illusion aura votre pauvre petite peau de complexé Madame Bemaad. La contrefaçon cela me connais et croyez moi soyez sincère avec vous que de vous mentir.

Entre Être Ou Ne Pas Être (Nous) On Se Cherche Où les histoires vivent. Découvrez maintenant