Mon coeur devient fou !

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PDV Mackenzie

Je n'arrive pas à y croire. Je faisais tellement confiance à Corry. J'avais fois en lui et je ne jurais que par lui ! Mais ça...c'était avant de découvrir qu'il me trompait. Je souffre et pourtant...je me sens soulagée. Il était parfait à mes yeux. Il avait tout. Mais en réalité, il n'est rien !

Je cours depuis au moins 30 minutes et je ne m'arrête pas. Je me dis que si celui qui me suis n'est pas Alec, je préfère courir....sans jamais m'arrêter. Je repense à beaucoup de choses. Je n'ai pas remarqué que ces temps-ci, Corry ne reste plus avec moi et part toujours très rapidement lors de nos rendez-vous. Je comprend maintenant. Quel con ! Il mérite une plus grosse baffe que ce que je lui ai donné ! Il mérite au centuple ce que je lui ai donné !

Je ne veux vraiment pas le voir. Alors sans m'arrêter de courir je crie: <<Alec ! Je t'en supplie dis-moi que c'est toi!>>. Je n'ai pas entendu de réponse, donc je ne me suis pas arrêtée.

-Arrête ! C'est moi !

Je stoppe net. C'est Alec. Dans un mouvement rapide, je me tourne et cours vers lui. Je ne sais pas s'il a compris mon intention mais je crois que oui. Car à peine arrivée à la moitié du chemin, il l'ouvre déjà ses bras. Je tombe sur lui mais il est fort et nous retient debouts.

-Alec... J'ai mal.

- Je sais mais tu verras tu l'oublieras vite ce con.

- Comment il a pu ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Je suis une mauvaise copine ? Je ne le mérite pas ?!

- Arrête un peu ! Tu vaus dix fois mieux que lui ! Tu es belle, intelligente, gentille et tu as un sourire merveilleux. C'est lui qui ne te mérite pas.

- Alec....

- Je sais ce que tu va dire. Que je devrais pas te dire tout ça, que tu aimes encore Corry et que ça te prendra du temps pour l'oublier. Et aussi que, tu me vois comme un ami, pas plus. Ha ! Tu es plus jeune que moi et pourtant !

- Non.

- Non quoi ?

- Je n'allais pas dire ça...

- Ben qu'est-ce que allait dire alors ?

- Tu veux bien me raccompagner chez moi ? J'ai pas envie de rentrer seule...

- Euh... Oui ! Oui bien-sûr !

PDV Alec

Au début on marchait en parlant des cours, elle ne croit toujours pas que j'ai un cerveau surdéveloppé ! Puis, je lui ai demandé où elle avait acheté le bracelet qu'elle a au bras. Et là, elle s'est énervée, elle a arraché le bijoux d'une main, le jetant dans la rivière près de laquelle on passe pour le moment. Je devine très facilement que ce bijoux n'a été offert par personne d'autre que Corry.

- Ça va, Mac ? je lui chuchote en voyant rouler une larme sur sa joue.

- Oui ! Oui ! s'empresse-t-elle de répondre en essuyant ses yeux d'un revers de main.

Je lui souris faiblement et lui tend ma main, en espérant qu'elle la prenne. Avec un petit sourire, elle attrape ma main, et je l'entraîne dans ma course, en pariant que j'arriverai à l'autre bout de la rue avant elle.

Elle rigole. Elle tombe à plusieurs reprises. En m'entraînant dans sa chute, étant donné que je ne lui ai pas lâché la main. Ou peut-être est-ce elle qui ne me lâche pas la main ?

Elle continue de rigoler, quand elle chute sur un caillou et se rattrape avec mon bras. En la levant, je croise ses yeux, et elle arrête de rigoler, un sourire sur son visage. Cependant, je détourne vite les yeux, ayant peur de la fixer trop longtemps. Je crois que je viens de la vexer. Alors, pour la rassurer, je lui propose qu'on aille manger une glace. Elle sourit jusqu'aux oreilles, tel un enfant qu'on gâte.

Apres avoir fini nos glaces respectives (on ne s'est pas partagé une glace à deux, hein !), je la raccompagne chez elle. Devant sa porte, elle s'arrête pour me sourire, et tend ses lèvres vers mon visage. Je lui présente ma joue, attendant le contact de ses lèvres dessus, mais à la dernière minute, je tourne la tête, pour que ma bouche aille à la rencontre de la sienne. Elle ne me repousse pas. Elle prolonge même notre baiser. Ca aurait pu durer très longtemps, si on n'avait pas entendu un chien aboyer, nous ramenant à la réalité.

Elle s'empresse de toucher le bout de ses lèvres de sa main libre -celle qui n'est pas dans la mienne. Elle me lâche précipitamment la main, et me dit avant de rentrer chez elle :

- C'était une erreur.

Mais aucune once de culpabilité dans sa voix. Ni de regrets.

Dès qu'elle a disparue derrière sa porte, je m'assois devant celle-ci et sourit bêtement en imaginant que Mac aussi est derriere la porte, dans la même position que moi.

Derrière l'écran (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant