Un début de journée durant ce mois de mars, une jeune fille aux cheveux bleus et aux yeux verts avance d'un pas lasse vers son établissement.
Bien que personne n'aiment les cours, elle, elle les détestes encore plus.
Ce n'est pas apprendre qui l'a dérange, ou les matières en elles-mêmes, mais les personnes qui constituent l'établissement.Savez-vous ce que ça fait de ce prendre une boulette de papier dans la tête en plein cours d'anglais? Ou de se prendre un croche pied durant le cours de sport? Ou alors le fait de ne jamais être choisi pour les travaux de groupes? De se faire cracher dessus dès que les autres en ont l'occasion?
Oui, la jeune Wendy Marvell subit l'harcèlement scolaire.
Fille normalement souriante, toujours là pour ses amis. Cette fille n'est maintenant plus qu'une coquille vide.
Elle ne se défend plus, c'est devenue une habitude maintenant, même si l'envie de pleurer est toujours présente.
Elle aimerait ne plus y retourner, mais ses parents, qui ne sont pas au courant, l'obligent à y aller. « L'école est obligatoire jusqu'à 16 ans » ont-ils dit. Mais ils n'ont pas vu que leur fille se renferme sur elle-même. Ni pourquoi elle ne mange presque plus. Le travail d'abord. Wendy ne leurs en veut pas, elle n'a jamais manquée de rien, et à toujours eu ce qu'elle voulait.
Ce matin même, juste avant de partir vers son enfer, elle a pris plusieurs boîtes de médicaments qui traînaient dans la boîte à pharmacie. Elle veut juste en finir avec ce cauchemar.
Une fois arrivée, elle passe les deux premières heures à subir comme à son habitude. Jusqu'à la pause de la matinée.
Munie de sa bouteille d'eau et de son sac, elle s'enfonce dans les toilettes de son établissement scolaire, non sans quelques pieds se trouvant étrangement sur son passage.
Une fois dans une cabine, seule, elle prends un premier comprimé, puis l'avale. Puis elle fait pareil pour le deuxième, puis le troisième. Jusqu'à la fin de la plaquette. Elle recommença jusqu'à s'écrouler dans la cabine.
Les cours ayant repris, Wendy figura sur la liste des absences lors de son cours de maths. Pareil pour celui de français. Les cours de l'après-midi aussi. Alors les surveillants du bahut essayent de joindre les parents, sans succès.
C'est à 18 heures, lorsque la femme de ménage se déplace dans les w.c.s et ouvre la cabine avec son pass qu'elle voit l'adolescente au sol, inconsciente, avec de la mousse sortant de sa bouche. Pas un beau spectacle effectivement.
Une fois l'ambulance arrivée et le directeur aussi, la bleutée, emmitouflée dans une couverture de survie, un masque à inhalation sur le nez et la bouche, le tout allongée sur un brancard, monte dans le camion.
Une fois à l'hôpital, côté urgence, on l'emmène lui faire un nettoyage d'estomac.
Les parents, alertés par leurs patrons respectifs, sont arrivés en panique. Et là, ils craquent. Leur petite fille, leur progéniture, leur bébé a voulue mettre fin à ses jours. Ils se posent mille et une questions. « Pourquoi elle aurait fait ça? » « Avons-nous fait quelque chose de mal? » « Qu'est-ce qui a bien pu se passer pour que ça dégénère ainsi? »
Le lendemain, au lycée, le chef de l'établissement passe dans sa classe expliquant l'action de leur camarade. Il demande également si ils y en auraient pas quelques uns qui sauraient la raison pour laquelle l'écolière aurait fait cela.
Ne s'attendant à aucune réponse, étrangement c'est une fille de sa classe qui lève la main, timidement. Elle explique tout, tout ce que les élèves lui ont fait subir. Même elle, même si elle n'a rien fait à proprement parler, elle n'a rien fait pour essayer de faire cesser cette l'histoire. Et elle s'en veut.
Le directeur, abasourdi par les révélations de la jeune fille, sanctionne toute la classe. Les parents seront aussi convoqués, malgré la demande des élèves, ne voulant pas que leurs géniteurs soient au courant de leurs actes gravissime.
Du côté de Wendy, une semaine est passée mais rien. Seule la machine à côté d'elle indique que son cœur bats encore, ce qui est rassurant. D'après les médecins, elle devrait se réveiller dans la semaine. Elle restera à l'hôpital un bon moment, déjà pour être sûr qu'avec tout les médocs qu'elle a pris, elle va mieux. Elle ira ensuite dans le pôle mère-enfants, auprès d'autres personnes ayant fait plus ou moins la même chose, ainsi que d'infirmières et de psychiatres pour l'aider à aller mieux.
Ses parents, eux, ont pris des congés pour être auprès de leur unique enfant, pour l'accompagner dans sa guérison. Ils envisageront aussi l'école à la maison pour le moment, pour qu'elle puisse se poser également.
Ses camarades de classe ont été sanctionnés. Ils ont été renvoyés de l'établissement durant un mois, mais dans l'obligation d'y être pour le ménage de l'établissement, laissant des petits congés aux personnels de nettoyage. Ils ont aussi été collés jusqu'à la fin de l'année. Les parents ont été mis au courant également et sont de tout cœur avec Wendy.
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Ce qu'a vécu Wendy arrive à beaucoup d'autres
Je n'ai, heureusement, jamais été victime d'harcèlement, mes proches non plus, tout du moins pas que je sache :')
L'idée m'est venue en voyant un édit sur Instagram. Après le reste est fait avec l'aide de mes connaissances..
Si jamais ça vous arrive, ou que ça arrive à quelqu'un qui vous entoure, parlez en! Je sais que c'est dur, mais c'est la meilleure chose à faire pour que tout ceci cesse.
Si vous avez besoin, mes dms sont ouvert!
Passez une bonne journée/nuit!!
Clem-Clem

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学校が嫌い (Je déteste l'école)
FanfictionHistoire pour public avertis TW harcèlement TW suicide