••Chapitre 33••

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**PDV d'Isabella**

J'ouvre les yeux avec un mal fous. Le temps de m'habituer à la lumière et que ma vision soit plus nette. J'essaie de me lever mais je n'y arrive pas. Des menottes ? Ils se foutent de moi là ? Merde. En plus ils m'ont enlever mes vêtements. Quelqu'un entre. Une vieille meuf avec 6 pots de peinture de couler différentes sur la tête wow..

Meufs : Enfin réveillé. J'ai été obligé de te déshabiller pour te soigné et les menottes... Tu bouger trop donc voilà. Bon je t'enlève sa et j'y vais.

Moi : On est où ? Pourquoi je suis la ? Répond moi.

Elle ne me répond pas, m'enleve ses menottes et s'en va. Je n'arrive pas à me lever ou même à bouger. Ils on du le donner un tranquillisant.. J'entends des bruits de pas.. Qui s'est encore ?.. Je n'ai même pas le courage de rigoler. Une vraie calculatrice avec ses lunettes Harry Potter.. Il doit avoir à peine 16-17 ans je pense.

Harry : Salut ma jolie moi c'est Harry.. Mdr j'ai prédit. Je vais être gentil avec toi ne t'inquiète pas.

Moi : Quesque tu veux ?

Harry : Je vais essayer de ne pas te faire mal ma chérie. Il me fixe avec un regard de vrai pervers. En plus j'ai juste un boxer.

Moi : Ne fais pas sa.

Harry : Oooh tu ne veux pas baiser avec moi ma chérie ? Pourquoi ?

Moi : Ahahah ! Pourquoi ? Parce que je suis trop jolie pour toi. Parce que t'es fringué bizarrement. Parce que je peux sentir ton caleçon d'ici. Mais surtout, parce que je préfère lécher la merde du trou du cul d'un cheval mort du Sida que d'envisager la possibilité de toucher ta bite pubère, ignoble, rêche, gangreneuse, à moitié circoncis, et horriblement puante. OK ?

Harry : S..

... : Harry dégage.

C'est encore qui lui ? Putain. Il est pas mal il n'a pas l'air méchant... Il est métissé comme moi...

Antoine : Ça va ? Tu n'as rien ? Moi c'est Antoine..

Je secoue la tête en signe que. La j'ai perdu tout mes moyens. Il s'approche de moi et met une brassière de sport et un short de mec.. Il remarque que c'était vraiment trop grand donc il fait quoi bien sûr ? Il enleve son T-shirt et me le met. Il s'en trop bon en vrai.. Il est bizarre mais gentil pis il parle pas mais c'est... Cool ?

Moi : Alexis ?

Antoine : Il est à la salle avec les autres.

Il m'aide à me lever et on part donc vers la fameuse salle. Je vois Alexis en train de... jouer à la ps4 ??? WTF ???? Ok.. J'ai besoin d'explication là.. Je voulais aller le voir mes une... Pute on va le dire me coupe le chemin.

Elle : Pourquoi tu était accroché à MON Antoine là ?

Moi : Hein ?

Elle : Non mais je vois même pas pourquoi tu lui tourne autour, t'as vu ta vie!

Moi : Qu'est ce que tu sais de ma vie?

Elle : Bh t'as vu comment tu t'habilles!

Moi : Ah ouais. C'est comme ça que tu connais la vie des gens toi? Sur leur façon de s'habiller? Excuse moi mais si je devais juger la vie des gens sur les vêtements, je dirais que la tienne ne dois pas être facile.

Elle : Quoi?!

Moi : Bh ouais. Être obliger de s'habiller comme une pute avec trois tonnes de maquillage pour plaire, ça ne doit pas être facile, non?

Elle : Mais comment ose-tu? Tu ne connais rien de moi!

Moi : Toi non plus. Alors avant de juger, regarde toi. Moi je n'ai pas besoin d'être superficielle pour être attirante. Le physique ne fais pas tout.

Sur ceux je me suis barrée par la porte la plus proche et quand j'arrive voilà ce que j'entends :

... : J'ai fais deux fois le tour du monde, parlé une fois à tout le monde, mangé avec des pigmés, vu des baleines baisées, et je connais même en Thaïlande un homme qui a une bite en bois, j'ai tiré plus de coup dans plus de trou que le plus grand baiseur, parce que je suis un vrai tombeur, un baroudeur. Je suis robuste, plongeur et tireur d'élite. Je suis soldat, marin et parachutiste. Clause, combat et détonateur n'ont pas de secret pour moi. Rien ne m'est impossible. Aucun ciel n'est trop haut, aucune mer n'est trop forte, aucune chape n'est trop étroite. La vie m'as appris des tas de trucs. Comme ne jamais tirer sur un homme de gros calibre avec une arme de petit calibre. J'ai conduit des tas de véhicules, 2 roues motrices, 4 roues motrices, 6 roues motrices. Et même ces énormes pépères qui s'écrasent et qui font pcht pcht quand on appuie sur les freins. Tout ce qui est bon dans la vie mérite qu'on en abuse, la modération c'est pour les lâches. Je suis un amant, je suis un combattant, je suis un Navy seals. Je bois, je bouffe, je baise, mais je repars discrètement quand le plein est fait et si ça plaît pas à quelqu'un qu'il vienne me le dire en face. Quand il s'agit de coller des pain, je suis aussi un as. A la vôtre les mecs.

Mais merde je suis arrivé où là c'est quoi ce bordel hein ?

Antoine : Viens.

Je le suis jusqu'à.. Sa chambre je supose.

Antoine : Parle moi de se que tu veux..

Moi : La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute.

Antoine : Écoute C'est l'homme qui à bâtit tout cet univers, réunit tout les éléments permettant l'avènement de lucifer, j'ai vu des drames horribles, ça m'en a shooté le coeur, la vie est un bouquet de fleures qui se fane trop vite, faudrait faire tourner la roue, j'donne l'alerte, pire je sonne l'alarme avant qu'elle ne coule sur ta joue, ici on s'casse les dents pour pas grand chose, j'vois la vie en rouge car les flaques de sang sont rarement roses. Mais une chose est sûre c'est que je ne te laisse pas oh non je ne te laisserais plus jamais.

Il me prend dans ses bras je ne comprends pas.. Je me sent comme en sécurité avec lui..

Antoine : Je fumais énormément. Je tournais à trois ou quatre paquets par jour. Je dormais peu, je mangeais peu et je clopais énormément. Voilà. La vie était sur "off", et moi je partais en fumée. La cigarette était devenue le prolongement naturel de ma main droite. J'adorais le geste, l'odeur, le goût, le vertige que procure la première tige du matin quand on la fume à jeun... la fumée créait une sorte de barrière naturelle entre moi et le monde. J'aimais ça. Beaucoup. A ce rythme, j'allais crever fissa d'un cancer du poumon. Lutter contre la maladie, c'est déjà une raison de vivre, alors bon..................................................... est-ce-qu'il y a une drogue pour m'apaiser, une drogue assez puissante ou une paroles pour m'rassurer quand j'suis dans mes phases délirantes, est-c'que l'réconfort d'un pote ou celui d'une femme séduisante pourrait m'éloigner ou même me guérir d'un passé qui m'hante ? Et j'ai vraiment tout essayer, loin d'une vie trépidante, rongée, des nuits blanches à m'demander d'une voix hésitante "ai-je fais les bons choix?" prise de conscience froide et flippante des fois j'aimerai m'endormir et m'réveiller l'année suivante mais, renferme les problèmes sous une chappe de plomb, quand ils remontent en surface souvent la peur te paralyse, alors l'angoisse frappe comme une lame de fond, fait qu'aujourd'hui j'me jackdanise encore et qu'la psy m'analyse, tellement fois j'ai chérit mes démons pour qu'ils reviennent, à m'ésquinter sans m'interroger sur la vie qu'je mène, j'ai rammené avec moi ces sourires ces souvenirs de scène, j'ai négligé la famille et même perdue la fille que j'aime...........

On.. Enfin il m'a parlé pendant des heures de lui de sa vie. J'ai remarqué qu'il ne m'as pas parlé de son enfance seulement de son adolescence jusqu'à aujourd'hui. J'ai retiens la phrase qu'il m'a dit avant de s'endormir sur mes cuisses " comment te dire sans te choquer j'ressens l'envie de mourir. " Sa ma toucher plus que je ne le pensais.. Pendant ses quelques heures j'ai tout oublier oui tout. Tout allait bien, y'avait quelque chose de spécial entre nous. Un amour bestial entre loup. C'était pas un amour comme entre deux "Amoureux" c'était plutôt un amour fraternel...

My life. [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant