Jubilation exponentielle déchue

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D'une nostalgie complète; aléatoirement arrachante, mentalement enivrante.
Milieu de non-sommeil laineux, corps déboutonné apposé à ma chair dépourvue d'ivresse.

Lettre enveloppée dans du papier bulles sans timbre, démunie même d'un destinataire.

Résonance familière susurrant aux murs des mots sans adresse; invitation à Neverland.

Promesse de souvenirs moins malheureux au abord d'un Patrick Watson en quête d'échappatoire éternel.

Utopiquement sérénade, mélancoliquement destituer de mes fonctions vitales.

Syndrome du sauveur passionnelle; pathologiquement dérangée.

Piquée à la tendresse transcendante, intransigeante.

Maladie de l'existence non-voulu,
espérance d'un lendemain sans soubresaut.

Âme perturbée à l'amiable, pays des sans domiciles fixes, incarnation de la reine des éperdues.

Escale à Hochelag, discernement du kaléidoscope moderne que ta présence me procurait.

Faible exaltation humaine, humectée d'un poison au futur à l'équivoque anxiogène.

Entreprendre des démarches pathétiques pour te lacer au bouts de mes doigts en petits rubans de soie.

Mouvements dénudés de duplicité; en attente d'un pardon visiblement négligeable.
Pardonne toi, pardonne moi.

Sentiments de douce amertume invaincue.
Aliénation de ta présence; crise existentielle.

Jubilation exponentielle déchueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant