Je suis sorti ce matin pour faire un tour du lac, ma note d'Aritmancie commençait tout juste à me saouler, surtout après que Mme Sinistra m'avait pris à part pour me demander de faire des efforts.
Non mais c'est quoi tous ces adultes qui s'inquiètent pour mon avenir?
La pluie battait son plein et je ruminais en machouillant mon chewing-gum moldu. (Prends ça Walburga!)
Le calamar géant me fit un petit coucou avec ses tentacules et bizarrement, je me sentis un peu mieux. Je profitais du vent et du bruit incessant de la pluie que j'entendais un peu sur l'eau et sur l'herbe mouillé.
J'ai un peu l'impression d'être seul au monde dans ces moments là. C'est reposant.
Je décidais de me sortir les doigts du cul et de finalement rentrer par la Grande Porte. J'espère que ce vieux bon Argus ne va pas me faire chier à cause de l'eau.
Me rabrouant, je secoua ma tête en entrant dans Poudlard. L'air chaud me faisait un bien fou! Et petit bonus: pas de Miss Teigne ou d'ombre menaçant de me crier dessus.
J'avance rapidement vers la tour de Gryffondor en passant par les escaliers principaux. Il n'y a vraiment personne dit donc ... Mais bon, c'est vrai qu'il fait un peu froid. Je me demande pourquoi personne ne met un sortilège de Calarus pour se chauffer un peu les miches.
Sans y penser je donne le mot de passe à la grosse dame et je lui fais un petit numéro de charme pour qu'elle ne soit pas trop de mauvaise humeur.
Il n'y a que quelques Sixièmes années sur les fauteuils de la Salle Commune, qui me font de l'oeil d'ailleurs mais je me pousse à aller dans mon dortoir.
J'ai bien envie de voir Remus et de me transformer en Patmol pour arrêter de penser.
Son odeur m'apaise
Je monte encore une fois les marches de quatre en quatre, et soudainement mon coeur bondit, j'ai envie de courir et de réveiller les gars pour qu'on parcourt encore une fois le château et peut-être préparer un autre prank.
Je renifle l'odeur de Remus lorsque j'ouvre la porte. Tiens? J'entends une musique...
- T'étais où ? Me demande James, allongé sur son lit, les bras croisés derrière lui avec un livre d'Astronomie, sans ouvrir les yeux.
Je lui réponds en marmonnant et va directement vers le lit à baldaquin de Remus. C'est de là qu'on entends la mélodie.
Ses rideaux sont fermés mais je passe outre et saute à l'intérieur en me transformant en Patmol.
D'un coup, ma vision devient plus floue, mais les odeurs sont prononcés, j'entends la chanson qui provient d'une machine, moldu me signale mon cerveau de sorcier.
Remus, oh Remus, pack.
Je me blottis contre ses cuisses et enfin. Enfin, je peux respirer.
La musique envahit mes oreilles. Puis l'odeur douce, boisée et chaude de Remus remplit mes narines.
