VII : Le jugement

94 6 1
                                    

30 janvier 1992, début du procès de Jeffrey Dahmer, il lui est reproché 15 chefs d'accusation pour lesquels il plaidera tous coupable, ce qui ne pourra donc pas essayer de le faire échapper à la peine incompressible et à perpétuité. Pendant ce premier jour de procès, plusieurs médecin, psychologue, psychiatre, passent à la barre du tribunal pour témoigner du comportement de Jeffrey, certains diront qu'il a un trouble de la personnalité limite, un trouble de la personnalité schizotypique, une dépendance à l'alcool et un trouble psychotique. Mais d'autres diront seulement que Dahmer est loin d'être fou, et que c'est un homme rusé, malin et calculateur, qu'il sait exactement ce qu'il fait et quand il fais. Néanmoins tous le monde se met d'accord et lui diagnostique tous de la nécrophilie secondaire, secondaire car il préférait entretenir malgré tout des relations sexuelles avec des personnes vivantes.

14 février 1992, deuxième et dernier jour du procès, le procureur à la barre, devra énoncer et raconter sans détails perturbants, chaque crime de Dahmer, en demandant à chacune des victimes, une pensée profonde et saine. Puis avant la fin du jugement, chaque personne de chaque famille peuvent passer devant la cour pour parler de leur chagrin profond, un homme faisant parti d'une des familles de victimes, dira que Jeffrey ira en enfer, une femme d'une autre famille dira quand t'a elle qu'il ne mérite même plus de marcher sur la surface de la terre pour les atrocités qu'il a commis, il y'a même une femme, qui quand passera devant la cour dira en s'adressant directement à Dahmer « Jeff je ne sais quoi, qu'importe ton nom est Satan ! Je te hais, je te déteste, je vais te tuer, tu n'es qu'un sale fils de pute ! » dans une colère noire et sincère, avant de se faire retenir par les forces de l'ordre car elle s'approchait à trop de proximité de Jeffrey. Puis pour finir son procès, ça sera à lui d'aller dire les derniers mot qu'il souhaitent avant son verdict et il dira : «  Votre honneur, c'est fini désormais. Ceci n'a jamais été un procès pour essayer d'obtenir la liberté. Car je ne l'ai jamais voulu. Honnêtement, je désire la mort pour moi même. Ceci est un procès pour dire au monde, que j'ai fais ce que fais non pas par haine, je ne déteste personne. Je sais que j'étais malade, ou le démon, ou les deux. Maintenant je crois que je suis malade, les médecins ont parlé de ma maladie. Et désormais j'ai un peu de paix. Je sais combien de mal j'ai causé, j'ai essayé de faire de mon mieux après l'arrestation pour faire guise d'amande honorable, mais quoi que j'ai fais, je n'ai pas pu réparer le terrible tort que j'ai causé et ces vies que j'ai ôtée. Je me sens si mal pour ce que j'ai fais à ces pauvres familles et je comprend leur haine justifiée. J'ai décider de passer par ce procès pour un certain nombres de raisons. L'une des raisons était de faire savoir au monde que ce n'était pas des crimes haineux. Je voulais être ici, au tribunal, à Milwaukee, que j'ai profondément blessé pour que les gens sachent la vérité sur ce que j'ai fais. Je ne voulais pas de question sans réponses. Toutes les questions auxquelles le procès a répondu. Je voulais découvrir ce qui me rendait si mauvais et méchant, mais surtout, Mr Boyle et moi avons qu'il y avait peut être un moyen pour nous de dire au monde que si il y avais des gens avec des troubles, peut être qu'il pouvait obtenir de l'aide avant d'être blessé ou de blessé autrui. Je pense que le procès en a fait profit. Merci. ».

Lendemain, 15 février 1992, le verdict tombe pour Jeffrey Dahmer, il est condamner à la perpétuité pour 2 des 15 chefs d'accusations, puis à 70 ans de plus pour les 13 autres ce qui le condamne donc à la prison à perpétuité avec 910 ans d'emprisonnement supplémentaire.

Jeffrey Dahmer : L'histoire du Cannibale de MilwaukeeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant