Newburgh

1. Newburgh

(NDA : First chapter après tout ce temps. Il est super tard quand je finis cette correction alors désolée si vous voyez des fautes.🙃)

Emory

23 heures 44. Newburgh.

Mon corps frissonnait, il faisait froid. La température de janvier qui venait de débuter.

La fraîcheur de la nuit enveloppa mon corps de frissons, et mes mèches qui volaient dus à la brise de vent gâchaient ma vision. Je tirai légèrement sur les manches de mon pull de sorte à pouvoir cacher mes mains à l'intérieur et les réchauffer.

Puis, je relevai les yeux vers le ciel. Ce soir, les étoiles étaient beaucoup plus visibles et brillantes que d'habitude.

C'était si hypnotisant de les observer que le sommeil me vint. Elles étaient comme des merveilles, sans défauts.

Elles représentaient le calme et la douceur.

Contrairement à la tempête et la violence.

Deux opposés qui s'attiraient.

Comme la terre et le soleil. Il tournait autour d'elle, sans jamais pouvoir l'approcher au risque de la brûler.

Mais le peu de tranquillité que je pouvais ressentir, se barrait la nuit. Tous mes démons me rattrapaient et me bouffaient les pensées.

La pénombre laissait mon esprit et mes pensées vagabonder partout.

Chaque phrase. Chaque moment de la journée revint.

C'était si angoissant de ressentir et de voir à quelle point le cerveau pouvait ressasser des images aussi rapidement.

C'était angoissant de voir à quel point dans l'obscurité de la nuit, tout seul, on pouvait repenser à ce que l'on voulait oublier.

« Tu es une incapable, Emory. »

Je pouvais entendre sa voix qui s'emportait comme s'il était à côté de moi. Elle tournait dans ma tête comme une horrible mélodie.

Ma vision commençait peu à peu à se troubler, alors que mes mains étaient secouées par de légers tremblements.

Pourquoi ne faisait-il que de me répéter cette phrase ?

Il n'avait jamais été présent dans ma vie pour se permettre de dire quoique ce soit.

À aucun moment, il n'avait été présent.

« Si j'avais su que j'allais avoir une fille, crois-moi que j'aurais préféré ne jamais t'avoir porté neuf mois dans mon ventre »

Une larme que je m'efforçais à garder coula lentement sur ma joue, alors que je me redressai sentant que ma respiration avait du mal à passer.

Mes mains se posèrent sur l'herbe, et en même temps, je fermai les yeux, essayant de contrôler mon souffle.

Maman...

Pourquoi me reniait-elle de la sorte ?

Pourquoi me détestait-elle autant lorsque je ne pouvais rien y faire ?

Elle me blâmait sans cesse, précisant à chaque fois qu'elle aurait voulu avoir un garçon.

Je ne suis pas suffisante.