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Intimidation au lycée

Je prends mon ordinateur et l'ouvre. Je souffle pour la énième fois. L'ordinateur est allumé, alors j'active ma caméra et commence à me filmer.
Je souffle encore une fois et commence.

- Alors, je ne dirai point mon nom, et je cache mon visage pour préserver mon identité et celle de mes parents qui ont déjà assez souffert. Me camoufler, ( petit rire ) cela ne servira à rien car je vais tout raconter dans les moindres détails sans oublier personne et de bien donner le nom de l'institution en question.Cependant, j'aimerais que ceux et celles qui me reconnaissent, fassent vœu de silence, vous me devez bien ça après m'avoir regarder me faire humilier et martyriser à l'école.
( souffle ) J'ai fini avec les demandes, maintenant je vais expliquer la raison de cette vidéo. Je l'ai fait pour expliquer mon histoire et par la même occasion me faire justice. Et aussi pour montrer que en plein 21e siècle, l'intimidation scolaire existe encore et cela juste pour le plaisir rien ne le motive, j'aurai pu dire que c'est à cause de ma couleur de peau ou ma religion, j'aurai penser à un acte raciste,mais c'était pas ça. Elle le faisait par pure envie, juste comme ça. Moi, avant la rentrée je pensais que mon année allait se passer comme dans les films ou livres ou allait être banale et que j'aurai au moins des amis. C'était pire, pire que ce que j'ai pu imaginer et espérer. C'était pire que ce que je lisais dans les livres, pire que ce que je regardais à la télé...

Allons maintenant à l'histoire. Je me suis préparée pour mon premier jour, j'étais très bien habillé, un hoodie noir avec une licorne dessus accompagné d'un jeans noir et mes basket noirs. Je me suis fait couper les cheveux. Donc, je suis arrivé à l'école fraîchement et avec des tonnes de scénario dans ma tête. J'étais un peu timide dans le bus donc, j'avais mis mes écouteurs et j'étais assis à l'avant. Au final, j'avais compris que ça ne m'aiderait pas à avoir des amis, alors arrivé à l'école j'ai retiré mes écouteurs et mis mon téléphone dans mon sac. Comme, ce n'était pas encore l'heure, j'étais assis sur un banc seule, pas trop éloigné de la foule d'élèves qui parlaient, bavardaient et racontaient leurs vacances. Moi, j'étais toujours sur mon banc, je regardais les autres et écoutais les propos de quelques adolescents qui parlaient trop fort. Je souriais à ceux qui croisent mon regard et à ceux qui répondaient à mon sourire, je leur faisais un petit signe de la main. Mais, mes interactions s'arrêtaient à ses simples gestes. La cloche avait fini par sonner donc on est rentré en salle, je connaissais déjà mes salles car j'avais visité l'école au paravent. La première partie de la journée s'était bien passé, je m'étais fait une camarade de classe, on avait un peu parlé durant le cours de maths. Cependant, mes problèmes ont commencé à la cafétéria. Je m'en souviens, j'étais assis sur une table et tout le monde me regardait bizarrement et gêné, j'avais baissée la tête et commençait à manger et la fille avec qui je parlais dans le cours était venue me prévenir et qu'il ne fallait pas s'asseoir ici car c'était la table de Lisa et Ashley, et tout le blabla des populaires, vous voyez le bail quoi. Elle m'avertit et part, j'avais espéré qu'elle me propose de venir s'asseoir avec elle mais non. Alors, je me suis levé de la table et malheureusement en me retournant, une partie de mon repas atterri sur elle, Ashley la petite populaire, un classique quoi. Elle se mettait à hurler et à vociférer des paroles que j'arrivais pas à comprendre car j'essayais de m'excuser et essuyer les tâches sur elle en même temps. Elle m'avait repoussé un peu violemment et continuait ses insultes et moi, je commençais à bouillonner à l'intérieur, car j'aime pas le bruit, j'aime pas les gens qui crie et ça seulement me donnait l'envie de la frapper mais je me retenais et continuais à demander des excuses. Elle n'arrêtait pas et je continuais à m'énerver de plus belle, mes mains me démangeait et si j'étais resté un peu plus longtemps je l'aurais frappé. Alors, énervée, j'ai renversé tout le reste du repas sur elle, cela l'a rendu plus hystérique, moi je m'en foutais et parti. De loin, je l'entendais me maudire... mais c'était pas pire quoi ?

Histoire courte Où les histoires vivent. Découvrez maintenant