Tsuchigomori x reader

119 7 0
                                    

Coucou tout le monde, j'espère que vous allez bien ! Je n'ai pas publié ici depuis tellement longtemps ! Il faut dire que je suis pas mal occupée avec les examens d'entrée et les lettres de motivation à écrire en plus des partiels. Et puis, je n'ai presque plus de commandes à rédiger (sous-entendu, si ça vous tente hésitez pas, promis je suis gentille).

Ce chapitre est assez court. J'ai voulu tenter un autre style, hésitez pas à me donner votre avis. C'est une commande de Corbeau-de-glace, j'espère qu'il te plaira. Bonne lecture !

Je hante cette école depuis longtemps maintenant et je côtoie Tsuchigomori depuis l'époque de notre vivant. Quand le petit Amane est venu le voir avec Nene, je me doutais bien qu'il ne resterai pas de marbre mais je suis toujours touchée de voir cet homme si sérieux et cynique contempler le ciel à la recherche d'un signe.

Aucun de nous ne sait ce qu'il s'est passé mais ils avaient un lien étroit et encore aujourd'hui, je sais que l'araignée voudrait comprendre.

Je sais ce que j'ai à faire dans ce genre de circonstances.

Deux tasses de café en main, je m'approche tranquillement. Tout en en déposant une devant lui, je laisse un de ses bras s'enrouler autour de ma taille tandis que j'attrape une de ses mains avec la mienne. Je joue avec la pulpe de ses doigts et de sa paume tour en jetant des coups d'œil à son visage.

Il lui faut un certain temps pour se détendre mais finalement son visage s'adoucie et il se décide à boire une gorgée de son café. Je me lance donc.

"-Ce n'est pas de ta faute.

-J'étais son professeur. Je voyais bien que ça n'allait pas.

-Tu as fait ce que tu pouvais. Il n'a jamais voulu t'en parler. J'étais là aussi, je sais à quel point la situation était compliquée. Il ne t'en veut pas. Franchement, tu es le seul à te reprocher de ne pas être intervenu dans histoire sur laquelle tu n'as aucun contrôle. Je l'admets, c'est en partie pour ça que je t'aime autant mais ça m'inquiète aussi.

-Ce qui devrait t'amener à te poser des questions sur ta santé mentale.

-Je suis professeure de littérature. Évidemment que j'ai un esprit compliqué. Tu en es plutôt satisfait que je sache.

-Tu me laisserais tranquille si je te le demandais ?

-Non. Pas quand je sais que tu passerais ton temps dans le même état que maintenant.

-C'est bien ce que je pensais. Tu es trop gentille pour un esprit. Les élèves sont persuadés qu'en t'offrant de la nourriture ils auront de meilleurs résultats.

- Ça c'est de la psychologie mon chéri. Ils sont persuadés qu'ils vont réussir alors ils réussissent.

-Et qui mange ce qu'ils t'apportent ?

-Généralement ce sont les mokkes. Je ne suis pas fan des sucreries que les enfants adorent.

-Tu vois, tu n'en retires rien.

-Qu'est ce que tu fais de la sensation du travail bien fait ? Tu fais comme si ça ne te touchait pas mais nous sommes des professeurs, assez bons dans notre job d'ailleurs, donc forcément, on est heureux de les voir s'épanouir.

-Moui, je veux bien te céder ce point.

-Tu vois ! J'ai toujours raison, sauf quand j'ai tord.

-Et tu es d'une logique implacable. Enfin merci.

-Pour quoi ?

-Je sais parfaitement que tu essayes de me remonter le moral.

-Je ne le cache pas vraiment mais pas besoin de me dire merci pour ça. C'est normal pour deux partenaires, non ?

-Tu espères que j'en sache quelque chose ? Je ne suis, comme toi, amateur de films romantiques.

-Vieil aigri va, je ris. J'arriverai à t'en faire regarder un, tu verras. Je suis sûre que la version zombie d'Orgueil et Préjugés te plairait.

-Est-ce que tu me laissera me moquer tout du long sans t'énerver.

-Hum... Je peux déjà tenir la moitié.

-Va pour regarder un demi-film alors.

Je tire gentiment sur sa joue. Héhé, n'importe qui d'autre se ferait sévèrement envouyer bouler, mais il me laisse faire dans la mesure où je ne le fais pas constamment. Il joue les grognons mais je sais qu'il aime bien ce genre de moment où on discute de tour et de rien, moi assise sur ses genoux et lui en train de travailler d'une main et de tenir la mienne de l'autre.

-Je capitule. A condition qu'on fasse du pop-corn.

-Grossi autant que tu veux, je t'en prie.

-Hump ! Je ne grossis pas, je suis tellement fantastique que ça déborde !

-Tu côtoies trop les enfants. Tu commences à réagir comme eux.

-Tu aimes bien ça avoue. Ça te change de tes bouquins.

-J'ai déjà mes élèves pour ça.

-Mais est-ce qu'ils font ça tes élèves ?

Je m'approche de son visage pour l'embrasser. Mes mains passent dans ses  cheveux pour le rapprocher de moi. Il ne me repousse pas et me rend mon étreinte. Je le connais, je savais bien qu'il ne refuserait pas. Je me détaché de son visage pour me rasseoir contre son dos.

-Non, et heureusement.

-Je serais jalouse autrement.

-Je serait curieux de voir ça.

-Humm. Ça arrivera peut-être un jour."

Manga/anime x reader sur commandeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant