La voie des morts

Mathilda

Je suis fille unique et la vie jusqu'à cette après-midi d'été me paraissait bien monotone. Le terrain de notre propriété n'était pas clôturer à cette époque et nous étions entouré de forêt et de champs : autant dire que les amis de mon âge ce faisait rare dans le coin alors qu'elle ne fut pas ma joie de découvrir en cette fin de journée de 1988 une petite fille assise dans ma cabane .
Elle avait les cheveux marron comme les mien et ses yeux bleu été cerner de noir On aurai eu dit qu'elle m'attendais là ; son sourire quand elle me vis venir vers elle me fit enfin me sentir vivante.
Elle s'est présentée à moi comme s'appelant Mathilda, ces vêtements me semblait un peu sale et surtout mal acorder mais sa gentillesse et sa simplicité faisait que j'adorais passer du temps avec elle .
Mes parents ne lui disait jamais bonjour lorsqu'il venait me chercher pour manger et cette situation me rendait bien mal à l'aise, hors pas une fois Mathilda m'en fit la remarque !
J'ai longtemps pensé que mes parents prenait mon amie pour une fille des gens du voyage mais moi je sais que ce n'étais pas le cas car très souvent elle me parler de sa maison et de sa vie en famille.
Mes parents ne voulait pas que je parle d'elle à la maison et lorsque je voulait insister sur une activité que nous avions faite elle et moi , ma mère me courait dessus en me hurlante de ne pas raconter de mensonge .
Des années durant Mathilda m'a accompagné dans ma cabane et même parfois dans ma chambre . C'est vrai parfois elle partait sans prévenir et ne revenait que deux jours plus tard mais peu m'emporter car notre amitié été inégalable.
Nous ne nous somme jamais disputer pourtant lorsque j'eus éteint l'âge de 10 ans elle a complètement disparu de ma vie avec juste pour dernier mot " tu es trop grande aujourd'hui "
Je les laisser partir aussi facilement qu'elle était arrivée.
C'est bien des années plus tard par le plus grand des hasard que j'ai compris pourquoi mes parents ne l'avait jamais salué ni même invité à dîner avec nous.
Le soucis ne venait pas de ses origines c'était tout autre.
Bien des année plus tard alors que je faisais des recherches pour un exposé j'ai retrouvé à la mairie de mon village des archives qui parlé d'une terrible épidémie qui avait terrassé le canton dans les années 1850 ...
Le choléra s'était invité et avait fait de nombreuses victimes notamment chez les enfants. Dans lisant les texte et en parcourant les images, j'ai reconnu cette petite fille au cheveux marron et au yeux bleu cerner de noir qui avait jouer tant de fois avec moi . Matilda Dupet-Elion née le 3 mars 1846 et décédé le 20 septembre 1854 des suites du choléra.
Je compris alors que ce que j'avais moi même pris pour une amie imaginaire était en réalité l'âme de cette petite fille partis trop tôt.
Elle venait jouer avec moi car elle avait compris que je serai en mesure de la voir comme je vous voir et de l'entendre comme je vous entend...
Ce fut la ma première expérience de passeuse d'âme.