« Laissez moi l'aimer »

Chapitre IV - Le logement

Mia

Je suit les cinq hommes montant dans deux Jeeps similaires.

À l'arrière se trouve Elie et moi, je me sens un peu plus en sécurité avec lui, il a les traits du visage plus souple ce qui accentue sa gentillesse, et surtout, il est amical, pas comme tous.

Noah conduit et Aiden est sur le siège passager.
Ce sont les trois personnes auquel j'ai le moins peur pour l'instant.
Et j'espère que je ne me trompe pas

Dans l'autre voiture se trouve donc Aaron et Liam.

L'ambiance est pesante, seule le bruit du moteur qui gronde résonne dans l'habitacle, seul Elie coupe de silence en me regardant.

- Tu vas bien ? Me chuchote Elie.

Question stupide venant de sa part.
J'acquiesce défilement en déglutissant, même si j'aimerais leur crier que non et que j'aimerais rentrer chez moi, que je trouve ça absurde et malfaisant venant de leurs parts.

Ils sont loyaux, je sais qu'ils obéiront à la demande de leur patron.
Ils ont beau être terrifiants et dangereux, je ne douterai jamais de leur fidélité envers mon père, leurs patrons.

Il prend ma main gauche et la tire vers lui en la caressant.

- Tout ira bien.

Sa voix est rassurante et apaisante. J'aimerais le prendre dans mes bras en guise de remerciement. C'est sans doit l'homme auquel j'ai le plus confiance dans cette voiture.

J'aimerais croire ses paroles, croire que tout ira bien, mais mon cerveau n'arrête pas de se mélanger, avec toutes ses questions, durant des mois, je vais être à la merci de, c'est hommes et de mon père, alors que je ne leur dois strictement rien...

Ça va promettre.

New York me manque, c'est officiel.
Je pense que j'ai déjà fait de mauvais choix dans ma vie, mais celui-là, ils l'es détrônent tous.

Le trajet à durée un petit moment. Nous suivons la voiture de d'Aaron et de Liam qui nous dépasse de quelques mètres, et nous nous arrêtons, comme tout à l'heure, devant un portail. Mais cette fois-ci, ce n'est pas une grille en fer comme celle du château de mon père, mais plutôt un immense portail en acier noir au centre de clôtures noir également de ce même métal qui s'abat sur nous. Il coulisse sur le côté et la voiture devant nous redémarre quelques secondes après.

Nous pénétrons dans sa demeure et mes yeux s'écarquillent tout seuls.
C'est immense.

Les deux voitures roulent sur les graviers s'effritant au vu de la masse.
À droite, des suites d'arbustes suivent les cailloux blancs, camouflant derrière une pelouse comportant, des arbres, des fleurs et des transats.
Je tourne la tête et regarde l'autre fenêtre donnant aux mêmes arbustes, cachant cette fois-ci une immense piscine creusée au milieu de tables, de parasols et de chaises pliantes.

Ces deux dernières viennent se garer sur un parking au sous-sol, à l'entrée des véhicules, des dizaines de spots se sont allumés laissant place à une grande pièce, Noah coupe le contact et je sors de l'habitacle suivi des trois guignols.

Il n'y a pas que la propriété qui est immense, le garage est tous de même, avec des voitures de toutes les marques garés sur le côté, je peux apercevoir une série de Porsche, de Bugatti, de Ferrari, et de BMW, à leurs côtés seules trois motos sont garés recouverts elles même d'un tissu noir antipoussière.