Note N°1

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15/10/22

Je me suis faite des films. Ils étaient beaux. Ils étaient grands et pleins d'espoir.
À chacune de mes pensées à leurs égards je me sentais flotter au dessus des nuages. J'étais au paradis, choyée par les anges eux mêmes.
Mais tout cela n'étaient que des rêves. De pitoyables paysages colorés. Des leurres faits de douceur et de tendresse.
Ils étaient un refuge pour mon âme en perdition. Un lieu de pittance où mes entraves ne passaient pas la frontières de l'imaginaire.

Seulement ses illusions prirent fin, brutalement.

De l'autre côté du miroir le monde m'avalait plus férocement encore que la vraisemblance même ne le faisait. Et finalement je finis par redouter le sommeil, redouter la nuit, redouter la fertile imagination tapis sous mon cerveau. Laboîte de Pandore s'était ouverte.
Le moment pendant lequel la conscience, bercée par la délicieuse Morphée, laisse place au pays des songes. Cet endroit incontrôlable s'étendant plus loin encore que les limites étriquées de la réalité. Cet instant fut le début de mon désespoir. Le début de ma fin.

Le début des cauchemars.

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