Le doigt sur la gâchette carressant doucement le métal froids sous ses doigts, il observait d'un œil démunis le cauchemars qu'était présent autour de lui. Il avait l'impression que quelques chose c'était brisé en lui, mais il ne le saurait sans doute jamais.Dans ses frisottis bruns presque noir le sang était poisseux, assombrissant un peu plus ses cheveux. Les cris et le sang fusaient autour de lui, des pas précipité résonnait dans ses oreilles, le sentiment de la peur viscérale s'insinuant dans son corps. Le truc étant que ce n'était pas sa peur qui le brûlait de l'intérieur, mais cette peur transpirante qu'il avait réussi à leurs faire ressentir. Il s'était juré de leurs faire payer. Et aujourd'hui était se jour. Arthur sentait chaque fibre de son être comme jamais auparavant, il se sentait puissant pour la première fois de sa vie. Pour la première fois c'était lui qui avait le contrôle, lui qui avait les cartes en mains et ses adversaires n'avaient pas le choix de se plier devant lui, de courber l'échine sous la vue de sa gâchette.
L'arme pesait un certain poids, la manier demandait une certaine dextérité et à ses yeux c'était comme toutes ses fois où les autres avaient transformé leurs mots en armes. Les autres l'avaient tué de l'intérieur, ils l'avaient brisé petits à petits, plantant poignards sur poignards avant de le laisser pour mort étalé dans un couloir. De l'extérieur, il était simplement amoché, l'arcade sourcilière droite et la lèvre inférieure éclatée on aurait pu croire à une simple brouille entre lycéens mais de l'intérieur c'était bien plus. A l'intérieur ils venaient de le tuer, de lui asséné le coup de grâce et de la même façon de signer leurs propres fin. Il avait chuté à cause d'eux alors il comptait bien les emmener avec lui.
Et pourtant, d'aussi loin qu'il ne se souvienne, jamais, au grand jamais il n'avait un jours souhaité la mort de qui que se soit. A son arrivée dans cette établissement prestigieux, il avait encore les joues rosées de la candeur de l'enfance, les yeux pétillant d'une malice presque innocente. C'était quelque chose que sa mère lui avait toujours dit aimer. Meryle aimait les yeux de son fils, d'un vert si clair qu'on pouvait y décelé chaque émotion, chaque éclair de réflexion. Mais aujourd'hui sa mère était décédée et les yeux d'Arthur étaient devenus éteint et morne, à l'effigie de la pierre tombale servant de mémorial pour la défunte femme.
Après tout, tout avait débuté ainsi.
Sa mère s'était ouvert les veines en plein milieu de leur salon, ne représentant que la tragique fin de sa folie naissante. Meryle Bhonâm n'avais jamais été totalement saine de corps et d'esprit, voyant des choses la où il n'y en avait pas, entendant des chuchotements dans les pièces vides et silencieuses. Malgré l'amour qu'il portait à sa mère, Arthur avait toujours su sans jamais réellement l'accepter qu'elle avait un problème quelque qu'il soit. Malheureusement il ne pu qu'ouvrir les yeux au moment ou ses pupilles étaient tomber sur le corps inanimé au sol, les veines des avant bras tranchés, le sang se répandant encore doucement tachant le parquet.
Encore jeune, à peine âgé de seize ans il n'avait su comment réagir. Après tout, qu'importe l'âge qui serait apte à réagir d'une façon étiquetée face à une tel vue ? Le jeune homme c'était simplement jetter sur se corps que la vie avait quitté, reposant par terre tel une poupée de chiffon et l'avait secoué. Quelque part aussi, il croit se souvenir avoir hurler puis il a simplement fondu en larmes tout en tenant le corps encore chaud contre lui. C'était les voisins alertés par les hurlements déchirant qui avaient prévenu les secours.
A l'arrivée de ses derniers un attroupement c'était formé autour de la maison. Tous regardaient estomaqué la scène sous leurs yeux, et ce n'est que quand les policiers forcèrent Arthur à lâcher le corps de sa maman qu'il se rendit compte du monde l'entourant. De tous ses yeux curieux le détaillant comme une bête de foire, comme la nouvelle tragédie qui allez faire courir les ragots pour plusieurs mois peut-être même plusieurs années. Et ses larmes de pure tristesse se transformèrent en colère sourde trassant des sillons brûlant sur ses joues.
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Éternelle
General Fiction《 "On sait tous que c'est toi qui a tué ta mère de tout façon." Estomaqué, il n'avait rien répondu. C'était comme s'il venait de se prendre une gifle de pleins fouet. La marque brûlante des mots frappant son esprit. Le début signant sa décente en en...