Ryomen Sukuna (Jujutsu Kaisen) "mon voisin diabolique"

188 4 1
                                    

Rappels:

(P/M/A)= Prénom Meilleure Amie

(C/C) = Couleurs de Cheveux

(P/G) = Prénom Garçon


... 

 Je tape une fois de plus contre le mur de ma chambre de manière brutale.

Je vais tuer ce foutu voisin diabolique.

Je me lève dans deux heures et je n'ai pas pu fermer les yeux de toute la nuit, encore.

Depuis 3 mois maintenant, un certain garçon à la chevelure étrangement rose, a emménagé sur le palier d'à côté. Si au début, je me montrais conciliante me disant que ça finirait bien par passer, plus le temps passait, plus je perdais espoir de pouvoir retrouver mes nuits calmes.

J'étais étudiante à l'université depuis septembre et je me réjouissais de ma nouvelle liberté. J'ai l'appartement parfait, ma voiture pouvant me conduire où bon me semble et l'école de mes rêves. La seule ombre à ce tableau idyllique reste cet emmerdeur de voisin. Pardon pour l'insulte.

Je suis une personne très timide, c'est pour cela que je n'ai jamais osé aller voir mon voisin pour lui dire le fond de ma pensée. De un, parce que je ne peux aligner deux mots face à un homme et de deux, parce que je ne pourrais jamais lui dire « bonjour, excusez moi de vous déranger mais pourriez-vous demander à toutes ses femmes différentes chaque soir, de crier moins fort lors de vos ébats ? Merci ».

Déjà que notre première rencontre fut l'un des moments les plus étranges dans ma vie car étant de nature discrète et timide, je ne suis pas allée me présenter à lui comme une personne sociable ferait. C'est lui qui est venu à moi.

Il a toqué chez moi alors que j'avais seulement une vieille chemise trop grande pour moi allant jusqu'à mi-cuisse et un chignon vite-fait. Bref, loin d'être à mon avantage. Il était venir pour savoir si j'avais des citrons pour faire un mojito. Et aussitôt, que j'avais ouvert la porte, je comprenais pourquoi il réussissait à avoir autant de femmes différentes chaque soir. Il était beaucoup plus à son avantage que moi à ce moment-là.

Il portait une chemise rose pâle qu'il avait retroussé sur ces bras et portait un jean noir. On aurait dit un mannequin sorti d'un magazine. Et moi, j'étais une pouilleuse qui revenait d'un combat laborieux et acharné contre mon évier bouché.

Il avait souri malicieusement en louchant sur mes jambes nues et je me suis mise à rougir en me tortillant pour baisser un maximum le tissu sur mon corps. Quand il m'exposa sa requête, j'ai bêtement répliqué :

« - Je vais te chercher ça, rentre. »

Ce qu'il fait sans hésiter une seconde et analyse chaque recoin de mon minuscule appartement. Mais il fallait que je rajoute une phrase que je regrette désormais :

« - Tu fais une soirée avec des amis ? »

Il me rejoignit dans la cuisine, s'accouda à mon plan de travail et il esquissa de nouveau un sourire malicieux :

« - Oui... une amie »

Mon cerveau trop innocent ne comprenait pas l'insinuation jusqu'au soir en allant me couchant après une acharnante heure de travail intensive face à mon ordinateur. Ce ne fut que quand je reconnu les gémissements d'une femme que les pièces du puzzle se reformaient dans mon esprit.

Si au début je me suis dit, « ce n'est rien, Il ne va pas faire ça tous les soirs » plus les soirs s'écoulaient, plus l'espoir de retrouver mes heures de sommeil s'évaporent.

Animé x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant