Chapitre 4 : Le secret connu 😥

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Parenthèse......(((
C'est l'abus de nos facultés qui nous rend malheureux et méchants. Nos chagrins, nos soucis, nos peines, nous viennent de nous. Le mal moral est incontestablement notre ouvrage, et le mal physique ne serait rien sans nos vices, qui nous l'ont rendu sensible.

N'est-ce pas pour nous conserver que la nature nous fait sentir nos besoins ? La douleur du corps n'est-elle pas un signe que la machine se dérange, et un avertissement d'y pourvoir ? La mort... Les méchants n'empoisonnent-ils pas leur vie et la nôtre ? Qui est-ce qui voudrait toujours vivre ? La mort est le remède aux maux que vous vous faites ; la nature a voulu que vous ne souffrissiez pas toujours. Combien l'homme vivant dans la simplicité primitive est sujet à peu de maux ! Il vit presque sans maladies ainsi que sans passions, et ne prévoit ni ne sent la mort ; quand il la sent, ses misères la lui rendent désirable : dès lors elle n'est plus un mal pour lui. [...]Qui ne sait pas supporter un peu de souffrance doit s'attendre à beaucoup souffrir. Quand on a gâté sa constitution par une vie déréglée, on la veut rétablir par des remèdes ; au mal qu'on sent, on ajoute celui qu'on craint ; la prévoyance de la mort la rend horrible et l'accélère ; plus on la veut fuir, plus on la sent ; et l'on meurt de frayeur durant toute sa vie, en murmurant contre la nature des maux qu'on s'est faits en l'offensant.

Homme, ne cherche plus l'auteur du mal ; cet auteur, c'est toi-même. Il n'existe point d'autre mal que celui que tu fais ou que tu souffres, et l'un et l'autre te vient de toi. [...] Ôtez nos funestes progrès, ôtez nos erreurs et nos vices, ôtez l'ouvrage de l'homme, et tout est bien.

...........)))Fermeture de la parenthèse

L'histoire ne se limite pas uniquement au royaume. Quelques jours après le départ du prince Éric,  un autre personnage va faire son entrée.
Une dame forte,  respectueuse et froide. Une dame qui subit le sort qui lui est réservé par son destin. Un destin qu'elle ne voulait pas non plus. Être stérile.
Être diagnostiquée infertile est un grand choc si vous aviez prévu de devenir parent. Comme toute crise majeure dans la vie, ce diagnostic engendre de nombreuses émotions qui peuvent être difficiles à gérer. La plupart des couples parlent des étapes du choc, du déni, de la colère, de la tristesse et de l’inquiétude de savoir s’ils pourront un jour avoir un bébé. Peut-être avez-vous également honte de ne pas être capable d’accomplir une chose que tout le monde et vous-même attendait de vous, ou mettez-vous en doute vos capacités sexuelles. Et vous pouvez vous sentir coupable si, l’espace d’un instant, vous vous surprenez à souhaiter que votre meilleure amie fasse une fausse-couche ou à en vouloir au nouveau bébé de votre sœur.

La honte et la culpabilité ne sont pas des émotions utiles, elles vous conduiront uniquement à vous sentir encore plus mal. Evitez que ces émotions ne fassent partie de votre répertoire, mais si elles s’accrochent, n’ayez pas peur de vous confronter à elles et faites de votre mieux pour vous en défaire.

A l'hôpital......

Docteur : Vous avez un cancer le cancer de sang qui a attaqué votre moëlle osseuse.

Élisabeth : Le cancer de sang, euh 😭😭😭😭mon Dieu... qu'est-ce que j'ai pu bien faire pour que Dieu me punisse de la sorte en m'envoyant une telle maladie. S'il vous plaît docteur combien de temps me reste-t-il à vivre.

Docteur : environ 11 et 8 mois,  je vous suggère de commencer votre thérapie dès maintenant. Il n'y a pas d'autres alternatives dans ce cas parce que ce cancer a attaqué votre système immunitaire.

Élisabeth : 😭😭😭ça signifie que je vais mourir, donc il n'y a plus rien à faire pour me sauver docteur.

Docteur : vous semblez pessimiste madame, et pourtant vous devez garder espoir, qui sait Dieu peut intervenir dans votre cas.

Mille mots[coupables]✍️🏽🇸🇳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant