Plus tard

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Le temps a passé...
La trotteuse continue son cercle vicieux
Sa punition éternel de tourner en rond
Lourd fardeau de porter le temps sur ses épaules...
Plus d'un mois s'est écoulé après la rentrée
J'ai pris mes marques
J'ai mon groupe d'amis
Je sors entre les cours , je m'amuse
Je saute sur les marches devant le lycée
Je cries les paroles des chansons défilant sur mon téléphone
Ne faisant attention à rien...
A personne
Je suis jeune , autant en profiter
Non ?
Les cours , chiant.
Ennuyant à en mourir
Déjà que mes paupières sont lourdes, c'est pas une raison pour me donner encore plus envie de dormir...
Chaques matin reste une épreuve à surmonter...
Trouver une once de motivation....
Chaques matin...
Assis dans ma douche
Laissant tomber l'eau sur mon corps qui , de loin , semblerait sans vie
Vide
Le regard sur le sol
Observant les goûtes tomber au sol , essayant de les compter
Envelopper dans une bulle de chaleur
La buée se collant sur les parois transparentes de la cabine
A chaque fois que j'en sors
Un frisson de froid me saisis , n'épargnant aucune parties de mon corps
Me rappelant à l'ordre
"Il est temps d'y allez"
Prochaine étape :
Bus.
Attendre à l'arrêt, avec le regard de toute c'est personne que je connais de primaires
Que j'avais perdu de vus à mon plus grands bonheur
Mes revoilà avec leurs regards indiscrets et leur paroles qui ne savent se cachées. 
"C'est elle ?"
"Non ?? Jure ? C'est pas possible de changer comme ça..."
Si seulement je pouvais les faire taire un peu
Mais je suis la à leur sourire comme une conne avec ma politesse maladive
Enfin bon, j'apprends à supporter ça
Mon réconfort se retrouve à travers ma musique
Assis à ma place , bien caler au fond de mon siège
A regarder le paysage défilé
Imaginant toute sorte de scénario au rythmes des sons défilant dans mon casque...
Quarantes minutes à rêvasser avant d'arriver en ville
Et de sortir pour le prochain bus...
Ah...quel cauchemars
Ce putain de numéro quatre.
Coller au autres , chacun avec son visage de mort
Un bus respirant la transpiration et la déprime
Dix minutes c'est bien assez long comme temps de trajet
C'est bien assez pour me plonger dans cette ambiance d'élève allant travailler
De personnes qui pense déjà à la fin des cours avant même qu'ils aient commencé
Ah....
Passont les cours.
On sait ce que c'est
Les moments de pauses sont amusant
Certes , mais c'est pas comme avant
Ça me manque ça...."avant"
Le soir arrive , enfin
Même trajet , à l'envers. 
Le quatre , la déprime, la transpiration...
Arriver à l'arrêt de bus , attendant le prochain
Souvent seule, rares sont les fois où je peux prendre le bus avec quelqu'un que j'apprécie
J'attends, assise sur un banc , à lire
Les bruits de la ville m'empêchant de pleinement me concentrer dans le texte sous mes yeux
Finalement , il arrive
Plus que ce trajet à faire et je suis enfin chez moi...
Et on y retourne
Casque , musique , paysage , scénarios
Et finalement, maison.
Si seulement je pouvais dormir
Mais non , le travail oblige
J'arrive, je mange , je dis bonne nuit , et je travail.
Plonger dans mes cahiers
A essayer de trouver la motivation
Alors que ton esprit te supplit d'aller te coucher
Mais j'ai trouver une espèce de solution
Je travailler dehors maintenant
Je me sens plus dans mon élément
A la simple lumière de mon téléphone et de la Lune
Levant simplement la tête pour me libérer l'esprit
Perdant totalement la notion du temps
C'est pas le meilleur cadre de travail mais si ça me permet de ne pas craquer
Alors je vais continuer comme ça
Si je compte réaliser les plans dans ma tête
Partir de chez moi , partir vivre , en autonomie
Sans rien ni personne pour me dire quoi faire
Être mon propre maître
Et pour cela , il faut s'accrochent
Et c'est ce que je fais chaques jours
Seule , ou accompagner
A voir
Enfin bon
A voir à l'avenir

Chaques secondes de l'horloge Où les histoires vivent. Découvrez maintenant