Toujours là

chapitre 1

Il reste seulement 15 minutes avant mon réveil habituel. Je jete un coup d'œil rapide de ma chambre et déduis qu'Éric n'est pas la. Il est surement allé prendre une marche. J'en profite pour me changer. Même si ca fait plus qu'un an qu'il est décédé, donc 2 ans qu'on est en couple, je ne suis toujours pas capable de me changer devant lui. Je descend au premier étage pour aller prendre mon petit-déjeuner quand j'entendis un bruit qui vient d'en haut. Je cours vers ma chambre en appelant le nom d'Éric, mais en ouvrant ma porte, je tombe nez à nez avec ma mère.

   -Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre? Dis-je.

   - J'avais entendu un bruit venant d'ici. Je suis donc venu voir si tu étais correct, mais j'ai seulement trouvé tes photos sur le plancher.

Éric na jamais aimer ces photos. C'étais elle et son ancien meilleur ami et cela le rendais jaloux. Je l'avais raccroché hier soir mais je ne pensais pas qu'il aurait réagis comme cela.

   -Et pourquoi appelais-tu Éric encore, chérie? Tu le sais qu'il ne reviendra pas, dit-elle.

   - Non, je sais. Mais j'appelais Patrick...

   -Oh! Qui est ce cher garçon. Est-il ton amoureux? As-tu enfin fait ton deuil sur Éric? Cela veut dire qu'on pourra le rencontrer? Et ...

Je la coupai d'un coup sec.

   -Ce n'est  qu'un ami et non tu ne pourras le rencontrer, car il déménage aujourd'hui.

En réalité, je n'est aucun amis. Depuis sa mort, je ne suis plus la même. Ma mère a tout fait pour m'aider, mais la dépression gagnait toujours. Comment être heureuse quand tu sais que ton amoureux est un fantôme et que seul toi peux le voir. Que quand il te fait un câlin, tu le sens à peine et tu ne peux pas lui en faire un en retour.

   -Bon, ben je pars travailler. A tantôt, ma belle.

Elle me donne un bisou sur le front et sort de ma chambre. Au même Éric sort du mur et se poste devant moi.

   -Pourquoi as-tu remis ces photos sur ton mur? Dit-il.

   -Pourquoi les as-tu décroché mes photos du mur? Il étais mon ami, et toi tu es plus que cela, donc  arrête tes crises.

Lui non plus n'est plus le même et on se chicane un peu plus depuis qu'il est parti physiquement. Il se calma et replace le cadre sur le mur et m'embrasse, en tout cas, essaye.

   -Merci, d'être patiente avec moi. Je t'aime. Passe une belle journée.

Au moins, il a compris il n'y a pas longtemps qu'il ne pouvait pas venir avec moi a l'école parce qu'il me déconcentrait. La dernière fois qu'il est venu, je lui parlais, sans réaliser que j'étais à l'école et les autre élèves m'ont vu et ont passé des rumeurs sur moi. Comme par exemple, que j'avais encore un ami imaginaire a 16 ans. Après ce jour, on s'est promis qu'il ne viendrait plus à l'école, car cela me causais juste des problèmes.

Je prend mon sac, le salue et part vers l'école. Il pleut mais j'y vais a la marche qu'en même. J'ai peur des voitures. De la conduire ou d'être conduit par quelqu'un me fais trembler depuis leurs accidents. Celui de mon père et d'Éric. Éric avait tué mon père.