Un bref instant

-La rame 31-

15 décembre 2014, 00:43, Londres
Un vent glaciale soufflait dans les rues de Londres alors que Jean tentais t'en bien que mal de se diriger ver la plus proche bouche de métro afin de si réfugier, il serrait contre lui sont son écharpe tentant de se réchauffer un minimum.
Comme si le temps n'était pas assez ingrats une pluie torrentiel s'abattit sur la capital, notre jeune homme pris au dépourvu tenta de s'abriter avec son sac sans grands résultat pour son plus grand malheur, mais enfin il aperçu une bouche de métro: Sauvé! S'écria Jean.
Il descendit les marches à la hâte ne se préoccupant pas d'une chute potentiel et passa sa carte pour s'aventurer dans les couloirs silencieux du métro londonien.
L'heure tardive expliquait l'absence de tout bruits, Jean avait l'habitude de ce silence pesant, ses horaires anarchique l'empêchait de rentrer à des heures dessente mais de toute manière personne ne s'inquiétait de son retour à la maison. C'est pour cela que lorsque Jean arriva sur le quai 31 il fut surpris d'y trouver quelqu'un, c'était un jeune homme grand et couvert de tâches de rousseur. Sur le coup, Jean le trouva magnifique et il ne remarqua pas immédiatement la tenue de l'étranger, il n'était vêtu que d'un tee-shirt à manche courte et d'un jean entièrement trempés, en regardant mieux son visage tâcheté on pouvait y voir une expression livide les yeux fixés sur les railles immobiles.
Il était assis, le dos légèrement courbé, ses cheveux bruns tombaient sur son front, ce jeune homme ne semblait pas avoir remarqué la présence de Jean qui le détaillait depuis quelque minutes. Jean se sentait comme nostalgique, mais il se sentait aussi et surtout stupide de rester planté là, debout et tremper à fixé ce mec, pour évité de par être plus bizarre encore il alla s'asseoir à 3 chaises du bruns. Il retira son bonnet et sorti son moleskine qui était miraculeusement resté sec et entreprit de dessiner la rame se sentant soudainement inspiré par la situation, à coter de lui, l'étranger n'avais pas bougé.
Le temps passa et plusieurs métros passèrent en face, Jean s'indigna silencieusement de l'injustice de voir autant de métro passé en face et aucun de son côté, les horaires étaient vraiment mal foutu pensa t-il. Puis soudain, le jeune homme assis à ses côtés se leva brusquement faisant légèrement sursauter Jean qui rata totalement son trait, il s'avança sur le Quai et s'arrêta aussi brusquement qu'il s'était relevé le regard toujours aussi lasse et livide. Au loin, on pouvait percevoir le bruit des wagons sur les railles.
Mais Jean ne rassembla pas ses affaires trop occupé à scruter le jeune homme, celui si était dangereusement prés de la bordure du quai. Le bruit s'intensifia et le jeune homme s'avançait de plus en plus, d'un seul coup Jean se leva et bondit sur l'étranger qui s'était encore rapproché. Il posa sa main sur son épaule pile au moment où le jeune homme allait s'élancer, il se retourna:"Fais pas ça mec, t'es trop jeune pour ces conneries." Le métro passa dans un bruit métallique monstrueux , mais aucun ne bougea ne voulant pas rompre le contact visuelle.
Les yeux de l'étranger étaient totalement perdu, remplie d'incompréhension, il se raccrochait désespérément au regard de jean qui se voulait sur et rassurant. Le métro repartit laissant nos deux protagonistes plus seul que jamais, les yeux du bruns se faisaient vitreux et des larmes coulèrent silencieusement sur ces joues.