TÉNÉBRE QUI APPORTE LA LUMIÈRE ~shinomioka ~

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- Gyuu pas ici s'il te plaît .

Il tenait mes poignés d'une main tandis que l'autre était posée dans le bas de mon dos

Je venais de décoller ses lèvres des miennes pour dire ces mots

- tu préfèrerais qu'on face ça dans le bureau de ton enflure de patron ?

Comment je suis arrivée dans une position si intime et délicate avec l'homme sur lequel tant de filles bavent ?

Je pense que ça remonte à environ 7 ou 8 mois

...

8 mois plus tôt

Je regardais les aiguilles de ma montre avancer doucement.Par la porte de mon bureau je regardais l'extérieur ; j'aimerais tant me balader au volant des voitures de luxe que je vent

Je travaille pour une grande société automobiles puis l'âge de mes 16 ans ; aujourd'hui j'en est 18

J'entends chaque jour le doux son des moteurs mais malheureusement jamais l'une de ses voitures ne m' appartiendra

J'ai vu défiler des hommes d'affaires important , des riches en quête d'une énième auto sportive ,des fils à papa , aux bras de leur femmes toujours maquillées à la truelle  ,des gens " lambda "qui veulent juste frimer ;bref j'en est vu du monde

18h , c'est bon la journée est finie enfin presque

- ah Shinobu tu n'est pas encore partie ? parfait je voulais te voir

Et le voilà ;mon patron

- bonsoir monsieur, que puis-je faire pour vous ?

- boire un verre avec moi .

- je suis désolée mais je peux pas .

- aller, faite pas comme si je t'intéressais pas

J'avais oublié de préciser, cet homme est le plus grand des dragueurs que j'ai connu

Certes ,je sais qu'il n'a pas vraiment le droit d'être comme ça avec moi , et je suis absolument pas d'accord avec ses manières , mais faut bien manger et payer le loyer alors pour l'instant je fais avec

- vraiment , je peux pas , je dois rentrer, on m'attends à la maison

- un message à vos sœurs et après tu seras  libre

Il lâchera vraiment jamais l'affaire !

Vous tenez donc si peu a votre emploi mademoiselle ? c'est bien dommage un licenciement est si vite arriver 

son sourire satisfait me donnais des frissons

- je vous assure que ce soir je peux vraiment pas mais une prochaine fois

- parfait alors à demain

Puis il partit en claquant la porte de mon bureau

 Un fils de bourgeois celui là ! Il n'a pas l'habitude que l'on lui dise non .

Je récupérai mon sac à main et je partis vers ma petite voiture en état minable qui va sûrement devoir partir à la case dans pas longtemps.

...

Enfin de retour chez moi , je tourne les clés dans la serrure et ouvre la porte

- les filles je suis rentrée !

Je me dirigeais dans la cuisine de laquelle se dégageait une délicieuse odeur

Aoi était en train de retourner  la nourriture qui cuisaient dans la poêle chaude