Mon empereur charmant

Chapitre 6

Pénélope se leva, en s'étira. Elle ouvrit les rideaux. 

- Claire, est-ce que tu peux demander à ce qu'on me prépare  un petit déjeuner et un bain?

- Tout de suite mademoiselle.

Quelques minutes plus tard, Pénélope avait pris son bain et alla dans la salle à manger.

- Bonjour père, bonjour mère, dit la jeune fille.

- Bonjour Pénélope, tu as bien dormi? lui demanda sa mère.

- Oui, très bien dit-elle. 

- Tant mieux, sourit son père.

-Pénélope, est-ce que tu pourrais voir ton frère, s'il te plait ? demanda sa mère à Pénélope.

- D'accord.

Pénélope voulut finir son petit déjeuner le plus vite possible pour rejoindre Emma puis elle se rappela ce que lui a dit le fils de l'empereur.

-  Est-ce que je dois leur dire ou pas? Pour l'instant, je n'ai pas eu de lettre de sa part donc je vais attendre. pensa Pénélope

Pénélope se leva de la table, puis toqua dans la chambre de son frère.

- Entrez !

- Dan, pourquoi tu n'as nous a pas rejoint pour le petit déjeuner?

- Car je n'en compte pas en prendre lui répondit son frère.

- Pourquoi? Tout va bien?

- Ah, je ne t'ais pas prévenu? Je m'en excuse alors. 

- Qu'est-ce qu'il se passe?

- Je vais me préparer pour aller à la capitale pour postuler à la garde impériale.

- Félicitations grand frère ! Elle le prit dans ces bras. Pourquoi tu ne m'as rien dit? Les parents sont au courant?

- Je voulais te faire la surprise, dit-il en ébouriffant les cheveux de sa sœur. Et oui, les parents  sont au courant, mais je vais leur annoncé mon départ car je part dans environ une heure ou deux heures, donc je dois me préparer. 

Pénélope savait que son frère avait un don pour l'escrime, mais rejoindre la garde impériale était un honneur ! 

- Est-ce que je peux t'aider à faire ta valise?

- Oui, si tu le veux.

Pénélope aida à faire la valise de son frère puis sa mère entra et les aidèrent aussi. 

Pénélope accompagna son frère suivit de toute sa famille. Sa mère pleura de joie, elle était heureuse pour son fils. 

- Grand frère, tu me promets que tu vas m'écrire une fois tout les deux jours ! 

- Je te promets ma petite sœur préférée !

- Tu vas me manquer...

- Moi aussi, mais ne t'en fais pas, tu pourras voir ton grand frère parmi la garde impériale !

- Oui, tu as raison ! 

Les adieux étaient faits et Pénélope voyait la calèche partir et resta quelques minutes devant sa maison.

-  C'est si soudain... on est tous devenus grands soupira Pénélope.

- Mademoiselle vous avez eu deux lettres.

- Merci. Je vais lire dans mon bureau.

Pénélope ouvrit tous d'abord la première lettre. 

" Chère comtesse, je vous invite à un bal qui était entièrement organisé par moi même, la duchesse Denise High Magister, et vous serez la bienvenue. 

Le bal commencera le surlendemain

Cordialement, 

Denise High Magister "

Elle se demanda si elle devait aller à ce bal, ça s'entendait un piège, mais elle ne savait pourquoi.

Elle ouvrit la deuxième lettre qui contenait :

" Bonjour Pénélope, comme tu le sais, hier nous avons parlés de l'horaires de notre rendez-vous, et je ne suis libre seulement le mercredi et le dimanche.

Et aussi, nous devons voir comment de temps ce passera le rendez-vous. Mais je compte vois en parler le jour même. Mais tu peux aussi proposer ton idée en me répondant.

Tu peux m'envoyer ta réponse par lettre,

Cordialement

Guillaume Cortot"

Pénélope rougit un peu en apprenant que la lettre qu'elle avait reçu vient de son altesse impériale. 

Pénélope réfléchit puis écrivit sa réponse. Elle demanda à une domestique que postais la lettre pour la donner à Guillaume.

Pénélope demanda aussi à se qu'on l'amène au parc pour rejoindre Emma, avec un grand sourire

Du coté de son frère, il se rongea les ongles. Le chevalier qui l'escortais le remarqua.

- Qu'il y a-t-il Dan? demanda-t-il.

- Je m'inquiète pour ma petite sœur Pénélope, je n'aurais pas dû partir si brutalement.

- C'est-à-dire?

- Peux-tu garder un secret ?

- Je le juge sur l'ordre de la chevalerie.

- Ma sœur est... du moins à peu près... bipolaire. Du moins, depuis sa malédiction.

- Mais votre sœur était heureuse pour vous dans votre demeure ?

- Oui, mais la connaissant, ce n'est pas pour longtemps. Elle peut très bien passé d'un beau sourire à une dépression.

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