Possessions

Rose

*Mya : Rose tu m'entends ?

Rose : Oui, il faut que je te laisse, ma mère ne va pas tarder à m'appeler, mais en tous cas merci pour tous vraiment.

Mya : Ho mais Derrien et surtout tu me préviens si tu as des nouvelles de Jade.

Rose : Oui promis.

Je la regarde une dernière fois avec un sourire et prends ma direction des escaliers pour mettre mon plan à exécution.

Je m'avance vers la table d'Alessandro et au moment où il regarde complètement ailleurs je cours en direction de la sortie.

Je franchie la porte de secours et cours dans la rue suivante.
J'entends des pas lourds derrière moi, mais pas le temps de revenir en arrière.

Je crois que je n'ai jamais courus aussi vite et autant de toute ma vie.
Les bruits se rapprochent de plus en plus et j'ai le réflexe de tourner la tête.

Je m'étale sur le dos, alors que Alessandro m'attendait bien calmement au coin de la rue et attendais le bon moment pour me bondir dessus.

Je suis sur le dos les poignets au-dessus de ma tête tenue par les deux mains d'Alessandro qui me regarde droit dans les yeux avec ses cheveux noirs et son visage humide à cause de la transpiration, j'avoue ça ne fait pas rêver mais je dois l'avouer qu'il est plutôt sexy comme ça.

Ho non Rose chasse ces idées de ton cerveau.

Alessandro : Tu as voulu faire quoi là ?

Je ne réponds pas.

Alessandro : T'échapper ces ça !

Rose : Oui !

Alessandro : Et pourquoi ?

Rose : Vous avez tué ma seule et unique amie en couchant avec elle, vous êtes qu'une enflure Alessandro.

Il rigole, mais pas moi car les larmes coulent de plus en plus nombreuses sur mes joues

Alessandro : C'est donc pour cela et bien je t'expliquerais tout ou rien à la maison en attendant...

Plus aucun souvenir.

Mes yeux viennent à peine de s'entrouvrirent, Je ne vois rien à part une petite lumière en dessous de la porte, je ne suis pas dans la même pièce que la première fois mais elle y ressemble énormément, il fait juste plus froid.

...

Je tremble, il fait froid cela doit faire au moins une journée que je suis enfermé dans cette pièce et mon ventre gargouille tellement je meurs de faim.

J'entends le verrou de la porte se déverrouiller.
La porte s'ouvre.

La lumière extérieure m'éblouie.

La porte se referme aussitôt et une lumière s'allume.

Attendez depuis tout ce temps je suis dans le noir alors qu'il y avait un interrupteur juste à côté de la porte.

Mais pourquoi suis-je si bête.

Roméo : Alors comment se passe ton petit séjour ? Me demande Roméo qui n'est accompagné de personne et qui s'approche vers moi.

Je ne réponds pas ce qui le fait rire, mais qui moi m'énervent par-dessus tout.

Roméo : Tu sais Rose si tu continues à faire ta petite comment dire, ta petite peste ça ne va pas plaire à Alessandro et quand il va s'énerver je préfère ne pas être là.

Une boule se forme dans mon ventre, j'ai peur de lui d'eux mais j'essaye tant bien que mal de le cacher même si parfois j'aurais envie de lui dire de me tuer pour que tout se termine, mais je ne dois pas me laisser faire, je dois tenir pour ma mère.