Spider Demoness

Fuir : Chapitre 1

Dans cette pièce du casino où n'importe qui s'y trouvais, il y avait  une jeune femme qui se démarquait particulièrement.

Un rouge à lèvre  bordeaux et un fard à paupières pailletés  rose et violet, un maquillage prononcés qui permet de la  voir de loin, et des vêtement très léger .

Celle- ci joue au Poker et paris beaucoup d'argent comme si ce n'était rien pour elle, mais la jeune femme arrive toujours à étonner le personnel et les joueurs car elle ne perd jamais et contre personne. Enfin, il y a bien une personne qu'elle n'arrive jamais à battre...C'est cet  homme au bar, dans la trentaine , mal rasé et bourré de cernes. Il ne paye pas de mine mais il est sûrement la personne la plus talentueuse dans ce casino. C'est également l'une des deux personnes qui avait accompagné la femme en arrivant.

Soudainement, un homme imposant et très grand entra dans la pièce où se trouvait la joueuse. Il lui attrapa violemment le bras et sans rien dire ils sortirent.

- Iblis tu me fais mal !  Tu m'avais promis que j'avais le droit de sortir, pourquoi tu es venue ?

- Je t'ai permis de sortir, pas de dépenser mon argent et t'amuser. Tu n'en a pas le droit et tu n'en aura jamais le droit Kanya. dit l'homme d'un voix grave et agressive

Kanya, ne répondit pas et baissa la tête, en signe de soumission. Cela fait 6 ans que la jeune femme vie un cauchemar.
Iblis continua de serrer le poignet de sa petite amie et la força à  entrer dans une voiture noire au vitre teinté.

Le trajet fut lent et silencieux. L'homme n'est pas du genre bavard et encore moins quand il est énervé. Il prit juste un livre et commença sa lecture.  Kanya quand à elle, regarde la fenêtre tout en réfléchissant.

- Monsieur un Chaser est en train de nous suivre.

- Un chaser ? demanda Kanya

- Ça ne te regarde pas. Jeffrey accélère et tente de le semer.  Il ne m'aura pas et encore moins ma chose.

Au mot " chose " Kanya relève la tête. Elle savait très bien de qui il parlait. D'elle, car elle était sa chose, certainement pas pour du sexe ou de la violence mais plutôt une arme. Elle a la particularité d'être puissante et dangereuse.

- Monsieur nous l'avons semé. Rentrons nous directement à la prison ?

- Oui allons y.

La prison est depuis longtemps le QG de la Rose rouge, l'organisation criminelle la plus recherché  du monde. Les premiers membres de celle ci avait découvert cette prison abandonné et décidèrent  de vivre dedans et ainsi de suite les nouveaux membres y entrèrent après leur bizutage.

Une fois  le pas de la porte dépassé, la jeune femme ce fit pousser. C'est un homme petit qui rattrapa Kanya puis répartit dans son coin sans rien dire.

- Merci Fenrir.

Aucune réponse . Mais elle avait l'habitude. Fenrir n'avait jamais était trop bavard. Et encore moins avec elle, le plus souvent il parlait avec Phinks, l'homme blond qui se trouver derrière elle, entrain de faire un bras de fer avec l'une des membres de la rose rouge.

La jeune femme avance et entre dans une cellule crasseuse. Il n'y a pas grand chose dedans. Un lit simple, un lavabo et une armoire. La seule chose assez voyante dans la chambre est le sol, car il est couvert de trace de sang.

- Je dois trouver un moyen de partir. Un moyen de contacter Sila et Otaka.

La seule chose qui lui vient est d'envoyer un message par un animal. Mais dans cet endroit miteux, les seuls animaux encore en vie sont les rats et les chats errants.

" Le rat risque de se faire tuer trop vite ce n'est pas idéal. Mieux vaut envoyer le chat ."

Kanya partit a la recherche d'un chat en commençant par le rez de chaussée, en prenant soin d'éviter tout les membres de la rose rouge.

Une fois le chat trouvé , ce n'était pas difficile pour elle de l'approcher, depuis toujours la jeune femme avait la chance de bien s'entendre avec la plupart des animaux.

Une fois le message caché sur le chat, Kanya injecta son émanation en lui afin qu'il trouve le chemin jusqu'à Sila et Otaka.

Dans la nuit, une ruelle est éteinte, deux personnes sont adossé au mur et aucun ne parle. Ils attendent. Des petit bruits de pas ce fit entendre. Le message était arrivé.