Nos âmes éternelles [RivaMika]

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Lorsque le couple les rejoignit et qu'il pu enfin distinguer la couleur des yeux de Livaï. Eren constata qu'ils étaient d'un gris argentés, avec des notes de bleu. Il en était à scruter son regard lorsque Livaï dirigea le sien sur lui.
- Eren ? Quelque chose ne va pas ? Lui demanda t'il.
- Quoi ? Non, pas du tout.
- Je croyais... Tu me fixes depuis un moment sans rien dire.

Tous se tournèrent vers lui. Eren laissa échapper un rire gêné.
- J'étais perdu dans mes pensées... dit, tes yeux sont réellement de cette couleur ou tu portes des lentilles ? J'ai rarement vu cette couleur de toute ma vie ?
- Rarement ou jamais ? Lui demanda Livaï qui sentait le sous-entendu.
- C'est une couleur unique... j'imagine que tu en as brisé des cœurs avec ce regard ?

Il se tourna ensuite vers Historia qu'il interpella. La jeune femme tourna la tête dans sa direction attendant de voir ce qu'il lui voulait.
- Bébé ? Tu t'es trompé ! Ses yeux ne sont pas noirs ni marron !
- Pour répondre à ta question, non, je n'ai jamais brisé beaucoup de cœur à cause de la couleur de mes yeux. Mais oui, j'en ai brisé certains... mais j'avais à chaque fois une bonne excuse, dit il sur le ton de la plaisanterie.

Mikasa cependant, comprit a quoi il faisait référence. Elle se retint de rire mais n'empêcha pas un sourire de s'afficher sur ses lèvres. Eren cru d'ailleurs qu'elle se moquait de lui. Elle fini par se reprendre, car la plaisanterie de Livaï qui n'en était pas une, ne prêtait pas à s'en amuser.

Elle se fit la réflexion qu'elle perdait la tête. Livaï avait causé un véritable massacre, n'épargnant qu'un seul survivant afin qu'il raconte au village ce dont il avait été témoin et qu'il leur transmette un message.

Il voulait instaurer la terreur chez les humains qui avaient osé condamné et s'en prendre à sa femme et son enfant : il viendrait dans chaque maison, dans chaque demeure et n'épargnerai aucun homme, aucune femme, aucun enfant.

Ils payeraient tous pour leur crime. Lui qui leur avait tout donné, anéantirai ce village devenu une ville, qu'il avait fondé. Le manque de reconnaissance dont ils avaient fait preuve envers lui, leur cruauté envers l'une des leurs... il ne leur pardonnerait jamais.

Sa vengeance accomplie, il avait erré à travers les continents, à la recherche de la réincarnation de sa bien aimée. Il s'était tenu à l'écart des humains autant que possible. Puis le temps avait passé et sa rancoeur avait fini par s'apaisé, jusqu'à disparaître.

Aujourd'hui, il avait prit conscience d'une chose : on les qualifiait de monstres, de créatures démoniaques. Mais jamais au cours de son existence il n'avait connu de créature plus vile que les humains.

Ils étaient à la fois, menteur, voleur, manipulateur, pour tout et n'importe quoi. Eux, n'utilisaient la roublardise que dans une seule et unique occasion : lorsqu'ils se nourrissaient.
- Enfin, mes propos ne sont pas à prendre au pied de la lettre, bien évidemment.
- Évidemment... répéta Eren.

Leur attention fut ensuite attiré par une chamaillerie entre Jean, Reiner, Peak, Sasha et Conny à propos du repas du soir. Sasha et Reiner voulaient préparer un barbecue quand Peak, Conny et Jean voulait préparer un repas plus consistant.
- Il leur arrive quoi à eux encore ? Demanda Eren en soupirant.

Il se dirigea vers eux afin de résoudre le conflit alors que Mikasa venait rejoindre Livaï.
- Livaï... comment vas tu faire ?
- Ne t'inquiètes pas pour ça mon aimée.
- Annie m'a raconté que les garçons comptaient te faire boire avec eux ce soir.
- Et bien je leur donnerai ce qu'ils veulent.
- Tu ne risques pas d'être malade ?
- Non, manger de la nourriture humaine n'est pas impossible pour moi. C'est juste comme si tu me donnais de la cendre à manger. Mais, je peux l'ingérer. Ce n'est juste pas agréable. Boire ne m'est pas non plus impossible. Enfin... boire autre chose que ce que recommande mon régime alimentaire. L'alcool, l'eau, ou tout autre liquide humain, c'est du pareil au même pour moi. Cela n'a aucune saveur. Je ne saurais te donner une comparaison comme pour la nourriture cependant.
- Tu es sur que ça ne te rendra pas malade ?
- J'en suis sur. Ne t'inquiète pas.