Chapitre 8.

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Chapitre 8.

Juste un au revoir


À la toucher, à l'embrasser, à la posséder... À donner et recevoir, il s'était enfin senti entier. Il avait tout cédé à cette femme, le peu qu'il avait. Pourtant, cela ne l'avait pas rebuté, car il s'était senti vivant pour la première fois de son existence. Sa tête lovée contre son corps dans sa plus simple tenue, il écoutait maintenant son cœur palpiter dans sa poitrine, fascinante musique. Oui, une créature en apparence faible, une humaine était parvenue à combler le vide. Surprise, confusion, elle l'avait rendu fou de curiosité. Il n'avait jamais ressenti avec une telle intensité. Les sensations filtraient à travers à lui avec une clarté limpide.

Le monde s'était transformé en un cocon. Ici, Ulquiorra oubliait un passé révolu pour expérimenter un présent imprévu. Lui qui n'éprouvait rien, goûtait au miel d'un bonheur mortel. Lui qui n'avait rien, se blottit contre celle qui l'avait accepté dans sa vie. Celui qui pleurait sourit.



Orihime se réveilla au petit jour. Ils avaient oublié de fermer les volets la veille. Ulquiorra était resté à ses côtés après qu'ils avaient fini la soirée au lit, et dormait à présent à poings fermés. La rousse s'amusa plusieurs fois à palper du bout des doigts sa joue. Le noiraud bougea dans son sommeil en soupirant. Ses yeux se posèrent sur le Hōgyoku. Il lui sembla que la perle incrustée dans son corps brillait d'un éclat plus vif, mais la jeune femme rangea ses inquiétudes.

Elle se leva à pas feutrés pour aller se faire couler un bain. Dans l'eau chaude, les souvenirs de la nuit affluèrent. Elle ramena ses genoux à elle et rougit de bonheur. Habillée, elle laissa un mot sur la table et s'absenta pour aller faire des courses. Quand la vendeuse de légumes qu'elle connaissait lui demanda ce qui la rendait d'humeur si joyeuse, la lycéenne répondit : « Je suis amoureuse ! ».

À son retour vers midi, Orihime retrouva Ulquiorra debout qui préparait le riz. Elle posa ses sacs et s'approcha pour se blottir contre lui. Il ne la repoussa pas, n'en ressentait nulle envie. À la place, il joignit leurs mains dans le silence confortable.

Une fois le déjeuner prêt, ils se mirent à table et attaquèrent avec un bon appétit. Bien que le noiraud cuisinait rarement, il s'appliquait et le résultat était loin d'être mauvais. Il avait macéré les oignons, les carottes et les pommes de terre qu'elle avait achetées dans de la sauce soja, avant de les ajouter au curry épicé juste comme il fallait. La rousse comptait bien l'encourager à l'avenir pour qu'il se mette plus souvent aux fourneaux ! Ses talents culinaires à elle résidaient plus dans la fantaisie de mélanges rocambolesques qu'un réel souci des saveurs.

Si Je Reste [Ulquihime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant