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L'université quel galère ! Pensa chifuyu.

Sa mère était morte le jour de la proclamation des résultats du baccalauréat. Ce jour là, elle était plus stressée que celui même qui avait passé l'examen. Avant d'aller chercher ses résultats il était allé dans l'hôpital où elle se faisait soignée et tout allait bien encore et pourtant à son retour on lui apprit juste qu'elle était décédée. Chifuyu qui gambadait presque en retournant dans l'hôpital l'après midi ne put que s'écrouler de douleur et d'amertume.

La seule personne à l'avoir autant aimer profondément était morte.

Il n'avait même pas pu la rendre fière comme il le souhaitait, il n'avait même pas pu la faire sincèrement sourire, elle n'avait pas mener une vie facile.

Avant de mourir, elle lui avait laissé de l'argent pour l'université et une lettre que les infirmières lui avait remis un peu plus tard. Elles lui avaient aussi confiées que l'état de sa mère se dégradait de plus en plus mais qu'elle ne voulait absolument pas qu'il le sache, elle ne voulait pas le voir triste.

Dans sa lettre, elle lui avait demandé qu'il soit fort et persévérant, qu'il étudie bien et qu'il réussisse. Elle avait dit qu'elle l'aimait et qu'elle veillerait sur lui. Chifuyu avait pleuré longtemps en lisant ses mots, il avait été bouleversée.

Trois mois plus tard et il fallait déjà faire les inscriptions pour l'université. Il avait trouvé qu'aller à l'université était une perte de temps et d'argent. Il avait le bac, il voulait monter une entreprise qui lui rapporterai que d'investir dans des cours pour finir et venir lutter le marcher du travail avec des alphas et bêta qui seront sûrement privilégiez à lui l'omega.

Son karma ne le lâchant pas, il avait fait confiance aux mauvaises personnes et avaient fini sans sou avec une maison entre les mains à gérer, un loyer à payer et des factures qu'il peinait à payer.

Dix huit ans et déjà autant de charge ce n'était pas du tout ce qu'il espérait.

Il était présentement dans son salon complètement paumé. L'appartement était quasi vide tant il avait vendu plusieurs de leurs objets pour pouvoir avoir de quoi subvenir à tout ses besoins en plus de ses maigres salaires de travaux à temps partiels. Il avait songé à se prostituer parce qu'après tout il était un Omega et le rôle d'un Omega était de se faire baiser par des alphas. Mais il chassa vite cette idée de sa tête car il se rappelait de sa promesse de ne jamais succombé à un alpha et surtout de ne jamais les laissés le dominer.

C'était l'un d'entre eux qui avait brisé sa mère, c'était alpha qui avait brisé son enfance et sa vie.

Il haïssait les alpha, du plus profond de son être. Ils étaient là causes de ses malheurs, c'était pourquoi il voulait les dominés, les écrasés, avoir un pouvoir sur eux, les assujettir. Leurs faire ressentir la douleur qu'ils lui avaient ressenti.

C'était la son rêve.

Mais pour le moment c'était son ventre qui avait besoin qu'on s'occupe de lui. Rester en vie et peut-être accomplir le projet de domination.

Il se leva donc pour sortir de son appartement. L'immeuble était moisi par la vieillesse et verdâtre par endroit. En sortant il referma soigneusement la porte en se faisant la réflexion de qui pourrait venir le voler, car cette personne perdrait son temps. Il eu un rire amer.

Sa capuche sur la tête et son jean délavé, il fouilla dans ses poches et constata amèrement qu'il lui restait seulement de quoi tenir une semaine tout au plus. Il soupira, au moins il aura de quoi s'offrir encore plus de nouilles instantanées, c'était déjà ça.

Il pénétra donc dans la supérette près de son immeuble pour s'acheter de quoi manger, il se promenait d'une façon morne dans les rayons, passa devant le rayon viande, il saliva mais se dépêcha de s'en aller, il ne fallait pas tenter la diable.

Il ressortit de la supérette avec son petit sac de course. Il retournait tranquillement à son appartement lorsque son téléphone sonna. Il fit étonné d'avoir toujours un téléphone persuadé qu'il avait dû l'avoir revendu pour un peu plus de sou. Lorsqu'il fit sortir son téléphone de sa poche, il se refit encore la réflexion de le vendre.

Chifuyu décrocha sans franchement faire attention à la personne qui l'appelait.

Allô ? Commença t'il.

Salut chifuyu ! C'est mitsuya, ça fait un bail !

Chifuyu s'illumina un peu. Mitsuya était l'un de ces rares personnes à l'avoir apprécié et aidé comme il le pouvait. C'était une personne qu'il pouvait sincèrement appeler ami.

Oh mitsuya ! Oui ça fait un bail, ça va ?

Ouais tranquille pour moi mais c'est plutôt toi, ça va ?

Mitsuya était de ces rares personnes qui connaissaient son histoire du début à la fin et qui ne le jugeait pas. Une personne qu'il pouvait appeler son frère.

Bof je vais juste choper des hémorroïdes à force de bouffer des nouilles mais à part ça, nickel... Dit il ironique.

Chifuyu... Je t'ai dis de venir vivre avec moi, on pourrait être coloc, laisse mieux t'aider mieux...

Je veux pas déranger tu sais...

Mais tu déranges pas !

Hum...

Mitsuya soupira le trouvant trop borné. Il ne voulait de l'aide de personne, comme s'il pouvait tout faire tout seul. Mitsuya avait dû militer un peu pour qu'il lui laisse au moins lui décoter de meilleurs boulots mais chifuyu n'acceptait que lorsqu'il était vraiment dos au mur.

Puisque c'est ainsi... Bref, je t'appelle pas uniquement pour ça, j'ai un petit boulot pour toi !

Il frémit très intéressé.

Ah oui ?

Ouais ! Tu es au courant de cette soirée qui est censé avoir lieu entre les grands de ce pays ?

Haa ?

T'es vraiment pas au courant !! Mais tu vis où au juste ?!

Franchement mitsuya j'ai des problèmes d'argent donc je n'ai pas le temps d'aller m'informer sur la vie de personne déjà riche.

Pas tord, dans tout les cas je t'es trouvé un job de serveur ça paye pas mal tu sais !?

C'est maintenant que tu parles bien !

Mitsuya ricana un peu.

Donc c'est okay pour toi ?

C'est quand d'abord ? Et ou ? J'ai pas envie de terminer mon reste de maigre sou dans le transport, le prévient il.

Mitsuya en rit.

T'inquiète je gère tout fais moi confiance !

T'es le meilleur ! Sourit chifuyu.

Oui je sais je sais mais en échange, je veux que tu me payes un café, ça fait un bout de temps qu'on ne s'est pas vu...

T'inquiète t'auras ton café et même du gâteau si tu veux !

Waouh il est déjà si excité de se faire de l'argent ! Sourit il.

Franchement dans la condition où je suis...

Oui je sais, souffla t'il. Je te parle plus tard j'ai un rendez-vous avec Hakkai.

Ouhh les amoureux, rit chifuyu.

À plus frérot,

À plus !

Puis il raccrocha.

Chifuyu sourit en posant son téléphone sur sa poitrine, levant les yeux au ciel de bonheur.

En fin je me ferais un peu plus de frique ! À moi les steaks ! Pensa t'il

Omega Complex Où les histoires vivent. Découvrez maintenant