onze

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— SOIRÉE —

mardi soir, 22h25

comme une journée froide, il fallait que la nuit soit aussi froide. hum.. quelle belle réflexion, j'ai eu là.

– Réfléchis pas trop, t'endommagerais ton pauvre cerveau. avait soupiré Waterloo à mes côtés.

on était sur le canapé à essayer de choisir un film d'horreur. mes parents étaient partis chez mes grands-parents, et les parents de Waterloo à une soirée mondaine. donc j'étais seul avec cet imbécile.

– Celui là ? je désigne une affiche de film qui avait l'air vraiment bien à regarder. À moins que tu ne sois une chochotte..? je ricane alors qu'il me donnait un coup dans le ventre.

sûrement de rage, il opte pour ce film, j'acquiesce avant de cliquer dessus. on se positionne correctement, et devinez quoi ? le mec est littéralement collé contre moi. je mets mon bras derrière sa tête pour le poser sur le canapé. et, c'est son crâne à lui qui vient se déposer à l'arrière, se posant sur mon bras.

– Tu peux voir de cette manière là ? je demande mais il ne me répond pas. Je vois que t'as peur d'ouvrir la bouche. je me mets à glousser alors qu'il me donnait un coup dans la cuisse.

je rigole un peu plus fort avant de me calmer commençant le film.

ma main (à force que Waterloo bouge) se dépose sur son épaule, et je le vois réagir fortement se mettent à crier retirant ma main sèchement au passage. je me mets à rire violemment en rejouant ce passage dans ma tête des millions de fois.

– Putain, sale connard de mes deux.. souffle t-il me donnant un coup dans le dos me faisant tousser. T'as qu'à mourir tant que t'y es !

il s'assoit à sa place me collant par la suite. j'arrête de tousser buvant de l'eau après, avant d'encore plus m'affaler sur le canapé.

– Sale peureux.

– Ferme ta gueule pour la énième fois. grogne t-il me montrant son poing fermé déjà prêt à s'abattre sur moi.

surveillant ; lawluOù les histoires vivent. Découvrez maintenant