Au fond de la plaine, les cris silencieux
Retentissent à peine, se transformant en râles
S'échappant juste à temps, avant le coup fatal.
Et un trou se forme juste entre leurs yeux.Ils tombent sur la face et ne voient plus les cieux.
Et des larmes de sang, hors du trou de la balle,
Coulent tout doucement, dans le bruit des rafales.
Le plus grand des malheurs, ici, est un adieu.Lorsqu'encore ils s'éveillent après avoir veillé,
Ils découvrent un ami dont le nom est rayé
De la courte liste dans laquelle figurentLes noms de ceux qui vivent encore dans la boue
Sans jamais oublier comment leurs enfants jouent.
Mais les aigles guettant sont de mauvais augure.
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Poèmes d'une Inconnue
PoetryC'est là que je me livre. C'est là que, de mon âme, Je livre et je délivre, Sans trop oser le blâme, Mes secrets. Toi, mon nouveau lecteur, En paix avec ton cœur, Là, aventure-toi. Et garde bien pour toi Mes secrets. - Anne Honime ******* Ch...