Isabella
- Stace... C'est pas ce que tu crois...
Je sentais dans ma gorge une boule, j'avais l'impression de craquer. Ce n'était vraiment pas ce qu'elle pensait, et si elle s'en convainquait alors je la perdrai elle aussi... D'abord je brise les gens, puis je perdrai Stacy. Je me le refuse, c'est impossible.
- Stacy ? Toi tu m'appelles Stacy !C'est pas ce que je crois ?Mais c'était toi dans les bras du seul mec que je t'ai dit aimer ! Tu les avais TOUS !Mais il a fallu que tu choisisse Shan. Me crache t'elle au visage.
Je remarque qu'elle serre les poings, son regard n'aura jamais été aussi dur qu'à ce jour. Ses sourcils en cacherai presque ses yeux, sa mâchoire est tant serrée qu'il en ressort des veines.
Je ne peux même pas me justifier, je crois que je préfère me laisser faire.
Mon regard se détourne pour moins souffrir, et je vois Shan, la cause du problème, dans un groupe. Il y a une fille, et ce qui semble être un vieux monsieur... Puis d'autres gens...
Tout le monde nous regarde, au milieu de la fac, c'était évident. Cette scène sera donné à tous, et je serai la risée de l'université. Mais ce n'est même pas à ça que je pense.
Mais seule réel pensée, est de me demander si elle me fera mal.
J'ai le sentiment d'être abandonnée, mais je ne peux m'en plaindre.Je me sens mal de perdre une amie, mais je ne peux même pas lui expliquer ce qu'il se passe. J'acquiesce ses paroles sans broncher, malgré qu'à chacune d'entre d'elle, je sens un couteau se planter au fond de mon coeur.
Je me sens abandonnée... encore.
[...]
Je sors de ma transe car j'entends des bruits. Des cries de filles plus précisément. Est ce que Shan s'est mis torse nu?
Essaie de dédramatiser car t'as mal t'as raison tiens.
Je tourne la tête vers les cris, et j'y vois ce monstre... Il est derrière cette fille qui m'a aidé, et semble la menace d'une arme. Mais elle ne le vois pas.
Initialement, j'aurai sûrement crié, comme toutes autres personnes ici. Mais la... Avec les derniers événements vécu, et comment elle a agit avec moi, je ne peux pas me le permettre. Puis, on va pas se mentir, j'ai envie de disparaître, alors si ça pouvait se faire rapidement, je courais à ma mort.
Mon corps, sans que je le décide, se fait prendre de grande foulée, je m'approche à grand pas de Giovanni, abandonnant Stacy dans mes remords.
C'est égoïste de ma part, ne me prenez pas comme quelqu'un d'altruiste, je ne le fais pas totalement pour sortir cette fille de sa souffrance, mais pour sortir de ma propre souffrance.
J'en suis maintenant très proche, et mon estomac est totalement bloquée, je n'ose même plus bouger maintenant que je suis si proche de lui.
Je vois le corps de Giovanni se tourner lentement vers moi, et je réalise maintenant qu'il fait au moins le double de ma taille, et de mon poids, et qu'il est armée.
Derrière, j'entends cette voix familière, celle de Shan, hurler mon nom comme si sa voix seule me sauverai.
Le visage de Giovanni est remplit d'une excitation, tout le monde s'agite autour de moi. Mais je regarde Aurélia, restée tout aussi proche de Giovanni l'air désolée.
Le but était de me piéger... mais finalement, j'ai voulu tomber dans ce piège de moi même...Je ne peux plus bouger. Mon corps se relâche, et je m'urine dessus à cause de la terreur qui m'envahit. Je ne peux rien faire, ni bouger ni respirer.
Mon visage se tourne vers Shan pendant que Giovanni pointe son couteau sur moi. Il est si loin, et bloquée dans un groupe. Il me regarde... J'ai l'impression qu'il va pleurer.
Je ferme les yeux, prête à accepter mon destin..
Cerise...
Lorsque j'ouvre les yeux, je ne suis pas morte, et cette odeur de cerise qui envahit tout mes sens. Je sens une présence si proche de moi. C'est assez agréable, ça n'a rien d'agressif, et au fond j'espère que Shan est venu me sauver...
Mais ce n'est pas le cas... c'est..
Une femme.
Je lève la tête pour regarder l'arrière de la sienne, elle est très grande. Elle doit au moins faire 1 m 80. Elle a une très forte musculature. Tant que je peine à voir Giovanni devant elle, j'en vois seulement le côté du corps. Elle a aussi des cheveux longs et noirs comme l'ébène.
Comme si tout chez cette femme était ou grand, ou inexistant.
Elle maintient le poignet de Giovanni, qu'elle tord dans un mouvement si rapide que je ne comprends pas comment elle fait.
J'entends l'os de celui ci, craquer, du sang me gicler au visage, le bruit du métal résonne contre le sol, la voix de Giovanni se porte dans un énorme cri.
Je me sens humiliée mais encore plus impressionnée par cette femme.
Elle tourne son visage vers moi, et elle a le visage plein de sang... Elle lui a littéralement brisé le poignet. Ses yeux verts me transperce, tant que je me sens obligée de baisser les yeux.
Pourtant il a aussi les yeux verts, et avec lui j'affronte son regard, mais elle, c'est comme si son regard respirait le pouvoir.
Elle dit quelque chose, mais je ne sais pas si elle parle à moi... Ou à lui... Ce n'est ni du français, ni de l'anglais...
- Toccala un'altra volta e ti strappo le palle per fartele mangiare.
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Isabella
RomanceIsabella, une française fan de romance, et de lecture. Pour atteindre son but d'éditer des livres, elle doit se rendre Chicago, là où est la meilleure université pour elle. C'est la bas, que sa vie de jeune adulte va débuter, et qu'elle sera elle a...