Chapitre 1 : Mes 16 ans

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Chers lecteurs, je suis enchantée de partager mon récit avec vous

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Chers lecteurs, je suis enchantée de partager mon récit avec vous. Je m'appelle Wolfy Missouri et je suis étudiante à Forest High, dans la très charmante ville de Sparkling. Actuellement, je suis sur le point de vivre les derniers moments de ma quinzaine année. À vraie dire, je n'aime pas réellement cela puisque le changement est l'une de mes principales craintes. La perplexité de la vie incombe que chaque choix affecte notre avenir et c'est pourquoi je n'apprécie pas réellement célébrer chaque année un an de plus. Néanmoins, aujourd'hui, je suis déterminée à changer. Je ne souhaite plus rien regretter, voici la promesse que je me fais pour cette année à venir et même si ma timidité est un défaut majeur, je sais que je peux surmonter cela. Pour m'aider dans cette difficulté, j'apprécie partager mon récit avec vous. La littérature n'est pas ma seule passion ; je suis vigoureusement impliquée dans mes études, je consacre également du temps à pianoter sur mon synthétiseur et j'aide ma famille aux tâches quotidiennes. Ce que je préfère par-dessus tout, c'est « m'évader ». Je suis une sorte d'utopiste, méditant sur des questions existentielles et racontant des histoires extraordinaires. Dans cette ville, je suis indéfiniment une étrangère. Pourquoi ? Car je possède un aspect physique dont personne ne dispose (à l'exception de la classe humaine de l'archaïque âge). Pour cinquante-cinq kilos, je mesure un mètre soixante. J'ai des yeux bleu clair et une teinte de peau légèrement plus pâle que la moyenne. Avec modestie, je suis mignonne et complaisante, mais ce n'est pas ce qui tourmente l'ensemble de mon entourage. La problématique étant que l'ensemble de mes cheveux sont assurément blancs et de manière naturelle. Vous me direz probablement que ce n'est pas un inconvénient, vous avez sans doute raison ; regrettablement tout individu n'est pas aussi bienveillant que vous. Compte tenu du fait que nous vivons dans une petite ville ne détenant pas plus de 2500 habitants, tout le monde se connait. Même si mes cheveux ne me perturbent pas plus que ça, ça n'est pas au goût de tous et le fait que je ne ressemble à personne (pas même à mes parents), n'aide pas. J'éprouve fréquemment des remarques désobligeantes et bien que cela me semble déplaisant, j'essaie de ne pas trop accorder d'intérêt à ces puérilités. Mes proches ont beau venter depuis mon plus jeune âge mon inébranlable gentillesse, cela ne change rien et en raison de ma différence, je ne sors plus autant qu'avant à l'extérieur. Je suis donc très réservée et je passe le plus clair de mon temps isolé du reste du monde. J'ignore vraiment ce que c'est que de pouvoir compter sur des amis ; enfin, à part Jennifer, bien entendu. Elle est, comme dirait-on : « une exception », mais je vous ferai part de mes pensées à son sujet un peu plus tard. Mes propos peuvent passer pour des plaintes. Bien au contraire, cela fait partie de mon histoire et je ne suis pas la plus malheureuse, rassurez-vous. Avec ma famille, nous demeurons à la périphérie de la ville dans une résidence confortable détenant : une cuisine et un salon communicant, deux salles de bain, trois chambres, une petite véranda menant sur un jardin fleuri et une piscine extérieure (le type de maison dont on peut s'imaginer dans les séries américaines de familles fortunées, néanmoins nous n'avons pas tant de moyens). Le maire s'est assuré que tous citoyens disposent d'un logement adéquat : une surface habitable minimale de 100 m², avec un confort optimal grâce au système de chauffage au sol. Certes, tout dépend selon le type d'habitation (appartement ou maison), mais le Maire a su se distinguer en créant des lieux d'activités communs aux quatre coins de la ville : piscine municipale, cinéma, bowling, terrain de foot/basket/handball/volley-ball... Tout cela pour que tout individu ne se projette l'idée de s'installer ailleurs et qu'il n'y ait pas de grande disparité. Même si vraisemblablement, nous ne sommes pas tous égaux et n'avons pas tous les mêmes privilèges. Bien entendu, nous nous estimons heureux et nous comblons de la chance que nous avons. Toutefois, lorsque je sous-entend cela, je pense principalement à la famille Moonlovers qui habite à proximité, car leur maison est justement un peu plus rustique que la nôtre et ils ne sont pas les seuls dans ce cas-là. Mme Moonlovers et ses enfants ont toujours été nos voisins d'aussi longtemps que je m'en souvienne. Je ne vous cacherai pas que j'éprouve depuis mon plus jeune âge une certaine attirance pour Sacha, son fils. Il doit faire un mètre soixante-dix, ce qui fait de lui un homme à peine plus grand que moi. Ce qui m'amoure particulièrement chez lui : ce sont ses cheveux courts, châtains, miels « coupe pompadour » qui virevoltent autour de son visage, ses yeux bleus très doux et surtout l'enivrante odeur de la lessive florale qui vient comme pour ainsi dire, juste de sortir de la machine à laver. Toutefois, toutes ces qualités ont sans doute très peu d'importance à votre égard, n'est-ce pas ? Je remets donc encore une couche : sa bienveillance, son altruisme et surtout ses « biscoteaux » ; font de lui d'autres bons points forts pour devenir à mon sens un homme parfaitement constitué. Malgré toute ma fascination pour lui, je n'ai jamais eu le courage de lui adresser la parole. Cependant, nos regards curieux se rencontrent occasionnellement sur l'accotement de la palissade en bois qui sépare nos résidences ou même par la fenêtre de ma chambre (sa chambre étant tout à fait face à la mienne). Lorsque ces moments se produisent, nous sourions toujours mutuellement d'une timidité inégalable. Je ne raconte pas d'histoire sans raison, c'est pourquoi aujourd'hui, je vais vous faire part de la journée qui a tout changé. Pour en revenir à ce jeune homme ; nous avons le même âge, fréquentons la même école, sommes dans la même classe et suivons les mêmes cours depuis la primaire. Il ne prend jamais les transports en commun et fait tous ses trajets à pied, y compris ceux qui le conduisent au lycée. Quelle est la probabilité qu'il arrive au même moment où je descends du bus, alors que nous partons simultanément du même point ? M'enfin l'école n'est pas si loin et comme il est plutôt sportif... Passons, comme convenu avec mes parents des semaines avant mon anniversaire, je ferai une grande fête à la maison demain soir après les cours. Je souhaitais faire les choses en grand cette année et comme il était peu probable que je sois invitée un jour où l'autre à une fête d'anniversaire pareille à celles que l'on voyait dans les « party » et bien, j'avais pris les choses en main. L'authentique intention était par-dessus tout que possiblement cela m'aiderait à me faire des amis, ou néanmoins démontrer que nous ne considérons pas une personne sur son aspect physique, mais sur l'entièreté de sa personnalité. J'ai donc préalablement distribué aux lycéens via leurs casiers des cartons d'invitations, enfin à l'exception de Sacha. J'avais passionnément envie de l'inviter, mais je ne me voyais pas lui mettre une simple lettre dans un simple casier comme un simple élève parmi tant d'autres. Il a beaucoup plus d'importance à mes yeux, même s'il n'en a aucune conscience, ce qui m'a empêchée de dormir cette nuit-là.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 06 ⏰

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