La Rosa Aguda [TOME 1] /EN COURT DE RÉÉCRITURE\

4. Doute.

Quelques jours sont passés, le bal masqué où j'ai été invité et pour moi une soirée inoubliable, j'ai passé des moments assez sauvage avec l'inconnue, vous me direz, que je suis inconsciente d'avoir fait ça, d'avoir donné mon intimité à un homme que je ne connais absolument pas, mais que lui me connaît comme personne d'autre. La journée dernière mon patron m'a appelé pour intervenir dans une cour d'assises, dans mes souvenirs, elle ressemblait comme dans les films policiers. Mais c'est moi qui étais à leur place, mon patron et les autres étaient très fier de moi, et que je devais continuer dans cette lancée. Et aujourd'hui c'est une nouvelle journée de travail qui s'impose, à vrai dire c'est un boulot qui me passionne. Même si de base je n'aime pas montrer mon corps à tout le monde et que je bouge aussi bien mes hanches que l'on puisse paraître. L'inconnu au tatouage de serpent est toujours ancré dans mon cerveau, je ne sais pas comment il a fait pour qu'il soit toujours là, qu'il soit toujours parmi nous, physiquement, c'est un peu dur sans lui, parce que je veux sentir la chaleur de son corps sur la mienne, son souffle chaud contre mes lèvres humides, mais mentalement, je n'arrive pas à comprendre ce qu'il se passe, j'ai l'impression qu'il n'est pas honnête avec moi, que c'est un homme à femmes et qu'il ne peut pas s'empêcher d'en voir plusieurs, je n'arrête pas de me dire ça depuis un petit moment et honnêtement ça m'enchante pas trop. J'ai l'impression d'être témoins des deux versions de moi même: il y a la moi, la plus vrai des deux, celle de maintenant qui se fait la réflexion à l'instant, celle qui se connaît, se sait et reconnaît les moments où je me sens vraiment moi. Et il y a l'autre moi, celle qui n'arrive pas à se retrouver avec les autres, qui sait se qu'elle est mais ne parvient pas à être aussi bien que l'autre moi mais en présence des autres. J'attend que les deux moi s'accordent pleinement. Personne n'est réellement ce qu'il a l'air d'être, on veut tous être des gens bien, estimés et aimés pour ce que l'on est un paradoxe qui nous oblige à faire semblant et à camoufler notre vrais nature, nos faiblesses mais aussi nos forces inavouables comme nos horreurs les plus intimes. La plupart pensent être honnêtes et vrais avec eux même comme avec les autres mais ils préfèrent sans doutes rester aveugles. Ca semble plus facile et ça fait sûrement moins mal, mais au final, on a tous une part de nous à cacher, tous.

Je me lève difficelement de mon lit mais rien m'y empêche d'y rester non plus, je commence tous juste à me maquiller alors que je dois partir dans 30 minutes, c'est largement pas assez pour que je puisse vraiment bien me préparer. Je prends mon fond de teint et l'etale sur la totalité de mon visage ainsi que le cou, je passe ensuite au bronzeur que je met sur le creux de mes joues, le blush qui se pose sur mes paumettes, cela rend mon visage beaucoup plus lumineux, tout ça, j'essaye de le faire dans un minimum de temps pour après choisis mes vêtements. Je prends mes faux cils, j'en colle un premier puis le deuxième sur mon oeil. Je suis vraiment tout le temps en retard et je pense même que ca va jamais s'améliorer.

Passons maintanant a comment s'habiller parce que honnetement je n'avance pas plus que ça alors qu'il me reste a peine 10 minutes devant moi, cependant je me dirige vers ma chambre, j'ouvre mon armoir en grand et je regarde brièvement tout les vêtements qui s'y proposent.

Je prends un jean mom noir avec un crop top blanc et une chemise de couleur blanche aussi. l'outfit d'aujourd'hui me vas parfaitement bien, le jean n'est pas trop ample non plus, on voit quand même que j'ai des formes assez généreuses.

De ma chambre j'entends mon téléphone sonner, je cours directement avant que celui-ci raccroche automatiquement.

Merde ! C'est mon patron.

- Bonjour Elio, je suis désolé je suis encore en retard. Dis-je rapidement.

- Rosa ne t'inquiète pas, tu peux venir 1 heure en retard si tu le souhaites.