Et quand il me demandera si je l'aime,
Je lui répondrai sans hésiter;
Qu'un jour la lune et le soleil s'embraseront,
Que le ciel se noiera dans l'océan,
Créant de lourdes vagues;
Qui nous écraseront,
Et que j'lui laisserai mon souffle,
Ou qu'au contraire,
Je volerai le sien,
À tel point qu'il n'en pourra plus,
À tel point qu'il en aura mal,
Mal à la tête, au cœur, au torse, au poumon,
Aussi mal que moi,
Et que ça se répendra en lui dans une douloureuse chaleur,
Jusqu'à lui en donner des sueurs froides,
Jusqu'à ce que ça l'étouffe,
Que ça le brûle,
Que sa respiration se bloque,
Au point oú il en griffera son cou,
D'amour et de sang(lot),
Et je lui dirai,
Que seulement à ce moment là,
Je cesserai de l'aimer,
Car l'océan devient rapidement (li)vide sans son ciel.
B.U
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Océan (li)vide
PoetryEt quand il me demandera si je l'aime, Je lui répondrai sans hésiter; Qu'un jour la lune et le soleil s'embraseront,